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12/23/2016

Tiaret : L’éclairage public, l’autre talon d’Achille


Abordée à maintes reprises, la gestion des affaires de la capitale des sersou, l’une des plus importantes agglomérations du pays, demeure encore d’actualité.

D’autant plus que de nombreux volets se rapportant au bien-être et au cadre de vie du citoyen sont en souffrance. La question de l’éclairage public défaillant dans de nombreux coins et artères en est l’exemple parfait d’une navrante situation. Perdurant depuis un longtemps, le désolant décor affectant aussi bien les citoyens que les usagers de certains tronçons routiers, très dangereux à une certaine heure de la nuit, n’a pas donné à réfléchir à l’actuelle équipe communale, dont le mandat tire à sa fin.
Ainsi, plusieurs cités et artères de la ville sont mal-éclairées. D’autres coins se trouvent carrément dans le noir. Une simple virée dans le centre et dans la périphérie permet de constater l’ampleur des dégâts. En plus de la défaillance constatée ici et là, certains quartiers situés hors de la mire des responsables sont dépourvus de lampadaires. La maintenance de l’éclairage est l’autre talon d’Achille des services concernés. .
L’espace précité est plongé dans le noir, de jour comme de nuit. Les problèmes de ladite trémie ne sont pris en charge qu’à la veille d’une importante visite officielle. Pointée du doigt à moult reprises, l’évitement sud, emprunté quotidiennement par de milliers de véhicules et autres engins est un véritable danger pour ses usagers, notamment la nuit. 
La défaillance de l’éclairage accentue les risques d’accidents et d’agressions. Alertés, aussi bien par des écrits de presse que par les automobilistes, les responsables font la sourde oreille, au grand dam des habitués de ce tronçon.
Certains affirment qu’à une heure de la nuit, cet évitement fait peur. «On comprend mal la position des responsables de la ville et des travaux publics, partie prenante dans le problème. Ces derniers ne voient pas ce qui se fait chez les voisins qui ont pris à bras le corps la question. Avec les panneaux photovoltaïques fabriqués localement, des wilayas limitrophes ont non seulement éclairé des voies sur des dizaines de kilomètres, mais réalisé à travers un tel investissement d’importantes économies. 
On profite de l’occasion pour faire appel aux autorités locales pour s’imprégner de ces expériences et prendre en charge ce volet, car il y va de la vie de milliers de routiers», souligne un automobiliste rencontré au niveau de l’évitement précité où on n’a toujours pas remplacé des pylônes endommagés.
 
Kamel Beniaiche

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