Comment endiguer la prolifération des déchets inertes ?
Par quels moyens peut-on contrôler les contrevenants ?
Pour quelles mesures de dissuasion devons-nous opter ?
En bref, de quelle manière peut-on éradiquer le phénomène ou du moins minimiser ses effets néfastes pour l’environnement. Telles sont entre autres, les interrogations auxquelles les pouvoirs publics locaux s’attellent à apporter des réponses.
Considéré tel un véritable coupe-gorge pour les autorités locales, le dossier des déchets inertes a été encore une fois remis sur le tapis pour permettre aux différents intervenants d’y trouver des solutions pérennes, même si le phénomène a pris des dimensions alarmantes en termes de prolifération à travers différents sites de la ville, en dépit des innombrables opérations de nettoiement et de collecte opérées et pour lesquelles de gros moyens matériels ont été mobilisés.
Une sortie effectuée lundi dernier au niveau de certaines zones périphériques de Tiaret comme «Karmane», la route de Bouchekif et la cité des 1 900 logements, a permis de faire un constat des plus effrayants eu égard au volume impressionnant de gravats et autres restes de constructions déversés impunément par des entreprises et des particuliers.
Conduite par l’inspecteur général de la wilaya, la commission chargée du dossier devait plancher sur les voies et moyens à mettre en œuvre pour éradiquer le phénomène dont l’artisan n'est autre que l'homme.
La commission composée d’élus communaux et responsables des secteurs concernés (travaux publics, protection civile, forêts, CET, habitat…) témoin du constat n’a pas tergiversé en optant à l’unanimité pour le recours à des mesures de répression à l’encontre des contrevenants qui ne trouvent jusque-là aucune difficulté à se débarrasser de leurs déchets dans les vastes étendues ceinturant la ville.
Pis encore, même des terres agricoles et des poches foncières dédiées aux équipements publics ne sont pas épargnées par l’amoncellement de ces déchets polluants. Ainsi, les membres de la commission, conscients de la gravité de la chose, n’ont pas été sans proposer la désignation d’agents de surveillance tout le long des sites concernés à l’effet de signaler par le truchement d’un numéro vert les transporteurs contrevenants.
D’autres, en revanche, ont misé sur la mise en place de glissières ou encore la réalisation de tranchées évitant aux camions de s’introduire à l’intérieur des zones non autorisées. Aussi, les propriétaires de terrains publics ou privés non construits ou carrément abandonnés devraient désormais assumer leur responsabilité en cas d’éventuels déversements de déchets.
Auparavant, le wali avait demandé aux promoteurs de se mettre de la partie en les exhortant en signe de contribution à prendre en charge l’enlèvement d’un certain tonnage de déchets pour chaque projet décroché.
Quoi qu’il en soit, en vue de l’ampleur de la situation, le recours aux mesures de sanctions reste l’ultime voie pour mettre fin à ce phénomène qui ne fait qu’assombrir l’image de la cité et souiller par conséquent Dame nature.
Mourad Benameur
Par quels moyens peut-on contrôler les contrevenants ?
Pour quelles mesures de dissuasion devons-nous opter ?
En bref, de quelle manière peut-on éradiquer le phénomène ou du moins minimiser ses effets néfastes pour l’environnement. Telles sont entre autres, les interrogations auxquelles les pouvoirs publics locaux s’attellent à apporter des réponses.
Considéré tel un véritable coupe-gorge pour les autorités locales, le dossier des déchets inertes a été encore une fois remis sur le tapis pour permettre aux différents intervenants d’y trouver des solutions pérennes, même si le phénomène a pris des dimensions alarmantes en termes de prolifération à travers différents sites de la ville, en dépit des innombrables opérations de nettoiement et de collecte opérées et pour lesquelles de gros moyens matériels ont été mobilisés.
Une sortie effectuée lundi dernier au niveau de certaines zones périphériques de Tiaret comme «Karmane», la route de Bouchekif et la cité des 1 900 logements, a permis de faire un constat des plus effrayants eu égard au volume impressionnant de gravats et autres restes de constructions déversés impunément par des entreprises et des particuliers.
Conduite par l’inspecteur général de la wilaya, la commission chargée du dossier devait plancher sur les voies et moyens à mettre en œuvre pour éradiquer le phénomène dont l’artisan n'est autre que l'homme.
La commission composée d’élus communaux et responsables des secteurs concernés (travaux publics, protection civile, forêts, CET, habitat…) témoin du constat n’a pas tergiversé en optant à l’unanimité pour le recours à des mesures de répression à l’encontre des contrevenants qui ne trouvent jusque-là aucune difficulté à se débarrasser de leurs déchets dans les vastes étendues ceinturant la ville.
Pis encore, même des terres agricoles et des poches foncières dédiées aux équipements publics ne sont pas épargnées par l’amoncellement de ces déchets polluants. Ainsi, les membres de la commission, conscients de la gravité de la chose, n’ont pas été sans proposer la désignation d’agents de surveillance tout le long des sites concernés à l’effet de signaler par le truchement d’un numéro vert les transporteurs contrevenants.
D’autres, en revanche, ont misé sur la mise en place de glissières ou encore la réalisation de tranchées évitant aux camions de s’introduire à l’intérieur des zones non autorisées. Aussi, les propriétaires de terrains publics ou privés non construits ou carrément abandonnés devraient désormais assumer leur responsabilité en cas d’éventuels déversements de déchets.
Auparavant, le wali avait demandé aux promoteurs de se mettre de la partie en les exhortant en signe de contribution à prendre en charge l’enlèvement d’un certain tonnage de déchets pour chaque projet décroché.
Quoi qu’il en soit, en vue de l’ampleur de la situation, le recours aux mesures de sanctions reste l’ultime voie pour mettre fin à ce phénomène qui ne fait qu’assombrir l’image de la cité et souiller par conséquent Dame nature.
Mourad Benameur
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