La chasse illicite menace d’extinction les espèces animales protégées à Batna, a indiqué samedi le chef de service de la protection de la faune et de la flore auprès de la conservation locale des forêts.
Au cours d’une journée de formation et de sensibilisation au profit de 200 chasseurs tenue au Parc national de Belezma (PNB) de Batna autour de la protection des espèces protégées, Athmane Briki a souligné que les éléments de la conservation des forêts ont constaté une « régression inquiétante » dans les zones de Barika, Bitam et M’doukel de plusieurs espèces protégées, notamment la gazelle de Cuvier ainsi que la gazelle dorcas dans la forêt de Beni-M’loul dans sa partie située dans la capitale des Aurès.
Le braconnage et les crimes liés à la vie sauvage se sont, a-t-il martelé, « aggravés de manière drastique », touchant également l’hyène rayée, une espèce charognard indispensable à la forêt des Aurès, et dont l’existence ne présente aucun danger pour les riverains. A partir de constats faits sur le terrain des services de la conservation des forêts, il a été souligné que cette espèce du massif des Aurès est désormais « proche de l’extinction », a indiqué. Briki.
Il a également ajouté que plusieurs animaux font face à une « véritable extermination » dont certaines espèces de tortues, rappelant que la wilaya de Batna renferme une vingtaine d’espèces de mammifères protégés, une cinquantaine de groupes d’oiseaux et une dizaine de reptiles. Le même responsable a affirmé que vingt (20) dossiers pour chasse illicite ont été transmis à la justice en 2016, détaillant que souvent les braconniers utilisent des cages métalliques et éblouissent ces espèces avec des projecteurs de véhicules pour les capturer.
Quelque 2.500 chasseurs activent sur le territoire de la wilaya de Batna, tandis que 200 chasseurs seulement sont structurés au sein des quatre (4) associations locales spécialisées et affiliées à la Fédération nationale des chasseurs, a-t-on indiqué, soulignant que ces chasseurs ont bénéficié récemment d’une formation à Tlemcen. Selon les organisateurs, cette rencontre est un espace de dialogue constructif et de concertation quant à l’importance d’adhérer à une association de chasse et de respecter le code et les règles de chasse, la biologie des espèces, leurs périodes de reproduction, et œuvrer à préserver la pérennité de la faune dans la région de Batna.
Le braconnage et les crimes liés à la vie sauvage se sont, a-t-il martelé, « aggravés de manière drastique », touchant également l’hyène rayée, une espèce charognard indispensable à la forêt des Aurès, et dont l’existence ne présente aucun danger pour les riverains. A partir de constats faits sur le terrain des services de la conservation des forêts, il a été souligné que cette espèce du massif des Aurès est désormais « proche de l’extinction », a indiqué. Briki.
Il a également ajouté que plusieurs animaux font face à une « véritable extermination » dont certaines espèces de tortues, rappelant que la wilaya de Batna renferme une vingtaine d’espèces de mammifères protégés, une cinquantaine de groupes d’oiseaux et une dizaine de reptiles. Le même responsable a affirmé que vingt (20) dossiers pour chasse illicite ont été transmis à la justice en 2016, détaillant que souvent les braconniers utilisent des cages métalliques et éblouissent ces espèces avec des projecteurs de véhicules pour les capturer.
Quelque 2.500 chasseurs activent sur le territoire de la wilaya de Batna, tandis que 200 chasseurs seulement sont structurés au sein des quatre (4) associations locales spécialisées et affiliées à la Fédération nationale des chasseurs, a-t-on indiqué, soulignant que ces chasseurs ont bénéficié récemment d’une formation à Tlemcen. Selon les organisateurs, cette rencontre est un espace de dialogue constructif et de concertation quant à l’importance d’adhérer à une association de chasse et de respecter le code et les règles de chasse, la biologie des espèces, leurs périodes de reproduction, et œuvrer à préserver la pérennité de la faune dans la région de Batna.
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