La fondation Colonel Amirouche Ait Hamouda, l’un des chefs de la wilaya III historique, a été officiellement créée hier samedi lors d’une cérémonie qui s’est déroulée au musée du Moudjahid de Tizi-Ouzou.
L’annonce de sa création a été faite par Nouredine Ait Hamouda, fils du Colonel Amirouche, en présence du ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, du wali de Tizi- Ouzou, Mohamed Bouderbali, d’ex ministres, à savoir Mohamed Chérif Abbas, Chérif Rahmani et Meziane Chérif, et de nombreuses figures de la Révolution dont Djamila Bouhired, Yacef Saadi entre autres. Dans son allocution M. Ait Hamouda dira que “ Cette fondation a pour but de “recentrer le débat sur les valeurs de la Révolution algérienne qui sont la dignité humaine, la stabilité et l’unité nationale, l’égalité sociale et le respect des libertés individuelles” Il a expliqué que la Fondation Colonel Amirouche oeuvrera à honorer la mémoire de ceux qui ont consenti au sacrifice suprême pour une Algérie libérée du joug colonial, à enraciner cette mémoire parmi les générations futures et à valoriser ce combat libérateur.
Cette institution qui vient de naître, se propose de travailler avec les autres organisations qui oeuvrent pour la promotion de l’Histoire nationale afin de “faire vivre l’esprit du 1er novembre 1954 et du congrès de la Soummam (20 août 1956)”, a joute M². Ait Hamouda.
De son côté, Tayeb Zitouni a rassuré que son département soutiendra la Fondation Colonel Amirouche, “cette fondation qui va enrichir et contribuer à l’écriture de l’Histoire nationale et sa transmission aux générations futures, comme il soutien toutes les organisations qui oeuvrent à préserver l’histoire et à unir les rangs des Algériens”. Evoquant le combat du colonel Amirouche Ait Hamouda, Il a relevé que celui-ci était engagé à travers tout le territoire national et avait combattu pour toute l’Algérie. “Le Colonel Amirouche n’a jamais été un régionaliste”. Dans son avant-programme, cette nouvelle organisation s’est fixé plusieurs chantiers dont l’ouverture d’un espace de réflexion autour de sujets historiques qui concernent le pays, faire reconnaitre à la France ses crimes de guerre, conscientiser la nouvelle génération et les citoyens en général sur la richesse historique de l’Algérie, et la valorisation du rôle de la femme algérienne durant la guerre de libération nationale.
Elle agira également contre la radicalisation des jeunes, “fléau reconnu pour sa dangerosité sur la cohésion et la stabilité interne du pays”. Elle aura aussi à commémorer les événements historiques nationaux.
Par : Roza Drik
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