C'est un wali très en colère qui a reçu «Le Quotidien d'Oran» dans son bureau et qui réfute, totalement, les déclarations du président de la JSM Tiaret, parues dans une récente édition.
On se souvient que le premier responsable du club-phare des Hauts Plateaux de l'Ouest, la JSMT a mis à l'index «l'absence totale d'aide des autorités de wilaya ». Il est évident que cette sortie du président n'a pas manqué de provoquer la réaction du chef de l'exécutif : « Nous sommes dans un pays de droit et je dois, coûte que coûte, respecter ce droit. Je ne peux, en aucun cas, être contre la circulaire 1344 du 21 juillet 2016, relative aux modalités de contrôle des subventions accordées par l'Etat et les Collectivités locales aux associations. Pour moi, le club de la JSMT n'a pas de dirigeant du moment qu'il n'a pas reçu d'agrément, et on ne sait pas si cet agrément va être accordé.
Car, auparavant, il y a le fait qu'une enquête des services de sécurité est en cours.
Donc, je ne vais pas m'aventurer à accorder des subventions à des personnes qui ne sont pas, officiellement, installées. Comme tout le monde le constate, ce dirigeant fait des déclarations injustifiées. Pire encore, je dirai que la JSMT est utilisée pour des intérêts personnels, ces dernières années. Aussi, je dois préciser que j'ai sous la main des dossiers brûlants concernant le football qui sont en attente pour le moment. Alors de grâce, restons sages et responsables.
En tant que wali, je gère 42 communes, et je dois coûte que coûte veiller au grain pour assurer leur bonne marche. Je précise que je ne m'opposerai jamais aux subventions accordées par l'APC et ce, quel que soit le montant. Enfin, je lance un appel à tous les opérateurs de la ville, aux investisseurs ainsi qu'aux hommes d'affaires pour aider, financièrement, ce club pour le faire sortir de ce long sommeil comme l'ont, si bien, fait certaines équipes comme celles de Relizane, Tadjenanet et la JS Saoura. Encore plus, je dirai que je suis prêt à céder une de mes mensualités, au profit du club pour peu que tout le monde s'implique.
Enfin, je dois préciser que j'ai déjà épongé 6,3 milliards de centimes. Un mois plus tard, d'autres chèques et d'autres reconnaissances de dettes ont fait leur apparition. Ceci pour dire que le monde du football est vraiment pourri », conclura le wali de Tiaret.
par Kamel Lezoul
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