La hezama (ceinture) exprime différents symboles selon les régions du pays. Mais un point commun les rapproche, en effet, cet accessoire symbolise la féminité.
Certaines familles fortunées peuvent l'exiger à la place du "krafach boulahya" ou du "khir el rouh", mais cela reste propre aux familles très conservatrices. De plus, avec la crise économique qui sévit actuellement dans le pays, il est devenu rare d'exiger une hezama en or.
El hazama peut être aussi en louis d'or dans certaines régions de l'est du pays, et même en Kabylie (notamment la petite Kabylie).
La hezama peut également être en cuir, en tissus, dans ce cas, elle sera fabriquée avec la robe. Cette hezama n'entre pas dans la constitution du trousseau, ou tesdira, de la mariée.
Au troisième jour du mariage, on met à la mariée une hezama, le sens de ce rituel consiste à monter que cette jeune fille est aujourd'hui une femme, et dorénavant, elle devra la porter à toutes les grandes occasions, et notamment lorsqu'elle portera les tenues traditionnelles. La signification principale en est la fertilité. Le fait de la porter à son mariage, prouve qu'une femme est prête à enfanter.
Dans d'autres traditions du pays, notamment à Tlemcen, on met el hazama à la mariée le 8ème jour qui suit la nuit de noce, cela symbolise le souhait de la mariée à avoir un enfant. Une personne de la famille vient devant les intimes et les proches mettre autour de la taille de la mariée un cordon, pas nécessairement en or. Cela se fait autour d'une belle après-midi conviviale avec des petits gâteaux traditionnels et du thé ou café. Et bien sûr, de la musique andalouse ou chaabie...
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