Décidément, il semble bien que tous les gigantesques efforts déployés par les pouvoirs publics au profit de la réhabilitation du réseau routier de la wilaya de Tiaret soient vains.
En effet, que ce soit dans les principaux et grands centres urbains tels Tiaret, Frenda, Sougueur, Ksar-Chellala, Mahdia et Ain kermès ou même à travers les autres bourgs de la wilaya, le sempiternel problème des chaussées et routes défoncées persiste : presque partout les rues et ruelles, aux quatre coins de nos villes et villages, sont dans un état déplorable. Ainsi, après les dernières précipitations, ce réseau intramuros (ou ce qui en reste) et qui arborait déjà un état de dégradation avancé ressemble aujourd’hui à un champ de patates.
Automobilistes et piétons ne décolèrent pas contre l’état des routes, aux quatre coins de chaque ville. A Tiaret ville par exemple, après plusieurs opérations qualifiées de « bricolage » par les riverains, les tronçons retapés ont vite fait de se dégrader au point que les transports publics et autres chauffeurs de taxi boudent toujours certains quartiers de Tiaret avec une chaussée dans un état lamentable, sous l’effet du travail bâclé et de l’augmentation effrénée du parc automobile. D’ailleurs, en plein cœur de la ville de Tiaret, et à la faveur des dernières chutes de neige et importantes précipitations, de nombreuses rues sont défoncées.
C’est le cas des avenues de la « Victoire », celle de « l’Indépendance »…et bien d’autres dans certains grands quartiers de la métropole. Les interminables travaux, entamés au niveau de ces principales artères du centre-ville, avec des gravats en tous genres abandonnés sur la chaussée et sur les trottoirs forcent le piéton à cohabiter avec le flot de véhicules qui assiège la ville dès les premières lueurs du jour. Autre problème plusieurs fois dénoncé, le squat des trottoirs étroits par des commerçants, avec divers objets encombrants déposés à l’entrée des magasins.
Donc, impossible d’emprunter ces rues sans risquer de se faire « happer » par un véhicule, atterrir dans avaloir posé sans couvercle ou buter sur le matériel de l’entreprise chargée des travaux. Ailleurs, à travers la ville, certains espaces sont devenus inaccessibles en période hivernale, avec des trous béants remplis d’eaux pluviales : un véritable cauchemar pour les conducteurs comme pour les piétons.
Dans les quartiers populeux comme celui du lieudit « Volani », il est impossible de rouler en voiture sans se prendre les roues dans des nid-de-poule (nids d’autruche) ou vrais cratères. Que ce soit au nord ou au sud de la ville, pratiquement aucune rue ni ruelle n’est épargnée par le phénomène de la dégradation. Certains évitent même de sortir leurs voitures de peur d’y laisser …un amortisseur.
Et pour clore, notons la sempiternelle manie de reprise des travaux de creusage pour refaire les réseaux publics de gaz, d’éclairage public, d’eau potable et d’assainissement.
Ceci a évidemment transformé certains quartiers en d’interminables chantiers à ciel ouvert. Les entreprises, une fois leur intervention achevée, plient armes et bagages, laissant la chaussée dégradée aux soins du citoyen. Enfin, d’aucuns se demandent quand, Tiaret la Capitale du Sersou arrivera-t-elle à sortir des ornières de son réseau routier dégradé.
S.M.
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