Apparemment, les autorités de la wilaya de Tiaret ne cessent d’oeuvrer pour l’amélioration du cadre de vie du citoyen à travers le territoire de la ville.
cette fois, c’est le maillon fort de la population, en l’occurrence, celui de la jeunesse qui va être sérieusement pris en charge et ce à travers des projets de réhabilitation du secteur.
En effet, parmi les priorités des pouvoirs publics au niveau de la wilaya figurent de nombreuses dispositions visant à redynamiser l’action des établissement de jeunes en leur accordant un apport financier susceptible d’assurer une meilleure gestion des espaces qui abritent ces jeunes à la recherche d’épanouissement. Ainsi, la situation va changer.
Les pouvoirs publics projettent de rompre définitivement avec certaines anciennes méthodes de gestion lesquelles ont souvent abouti à de mauvais résultats : certaines maisons de jeunes restaient inactives, des constructions dans un état de délabrement avancé, des équipements détériorés et abandonnés.
Le premier constat aussi amer soit-il, a été établi à l’issue des tournées effectuées à travers les différentes localités de la wilaya où plusieurs structures visitées n’offrent pas les conditions requises pour assumer pleinement leurs missions envers la frange juvénile, car, non achevées, non raccordées aux divers réseaux et enregistrant un gap criant en termes d’encadrement et d’équipements pédagogiques et de loisirs.
L’illustre cas est, à ne point douter, celui de la Maison de jeunes de la cité «Rousseau» au coeur de la ville dont la partie en préfabriqué a été fermée à l’activité depuis plus de deux ans en raison des risques d’amiante qu’elle présente sans pour autant rouvrir ses portes, au grand dam de ses jeunes adhérents en dépit d’une opération de réhabilitation qui devait lui être consacrée. Les cas du CSP de Sougueur ou celui de Mahdia et Ain kermès ne font que renforcer la liste des établissements qualifiés de « corps sans âme».
Tout en déplorant cet état de fait, le wali de la wilaya qui a consacré une série de rencontres à ce dossier, a fait montre d’une disposition sans précédent à prendre en charge selon les priorités les carences du secteur que ce soit pour les travaux d’aménagement que pour les équipements. Par ailleurs, dans le même volet, nos sources rapportent que des subventions financières devraient être débloquées prochainement au titre du fonds de wilaya pour pallier les besoins pédagogiques des établissements de la wilaya.
Par S. Moumen
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