Sur les sommets des grandes chaînes montagneuses d’El-Kantara, les signes des déserts et du Sahara commencent, les grains de sable doré, le ciel bleu clair et les oasis vertes dispersés le long des routes droites et sinueuses.
Là bas, sur les pas des Aurès, se trouve la ville de Biskra, la sirène des Ziban, la ville des paysages panoramiques splendides et de l’air propre et pur, la ville de la simplicité, l’hospitalité et l’accueil chaleureux de ses habitants. C'est le lieu des dattes délicieuses, l’artisanat traditionnel et historique. Cette ville a attiré l’attention et l’amour de tous ses visiteurs de passage ainsi que ses habitants réguliers sous son ciel bleu. Poètes et artistes, historiens et philosophe, littéraires et même chasseurs et sportifs; Ont trouvé tous au sein de ce paradis, leurs rêves, leurres inspirations et leurs souvenirs. Ils ont écris sur elle sans épuisement. Parmi ces grands, l'historien et philosophe musulman Ibn Khaldoun qui passa pour se reposer à Biskra en 1352 ou il écrivit beaucoup sur les descendants de la ville et sur toute la région; le célèbre écrivain français André GIDE qui s’installa à Biskra en 1893, et commença d'écrire ̏ Les Nourritures terrestres˝, et publia ̏ Paludes˝ . L'artiste et l'aventurier, le conte "London de Langeville" qui s'installa à Biskra en 1879, ou il construit son jardin de rêves qui porte son nom jusqu'aujourd'hui avec une très grande diversité mondiale de ses plantes. Biskra, Sokkra, Vescra, Vecera, Adbesran,... toutes ces nominations, ont fait l'objet d'une grande recherche approfondie. Mais les historiens arabes et étranges ne sont pas en accord sur les origines de son appellation. Parmi eux, plusieurs disent que son nom descend de du nom romain Vecera, qui signifie "station" ou "endroit" d'échange commercial, vue à sa situation géographique qui relie le nord au sud. Mais le chef romain Betolimih BenyoubaII lui donna un autre nom "la rivière du destin", qui est due à la rivière de sidi Zarzour (le nom de la rivière aujourd'hui) qui travers la ville. Certains chercheurs trouvent que son nom descend de l'ancien nom romain "Adebesran" due à l'ancienne source géothermale qui se trouve proche de la ville, hammam Salhine aujourd'hui. D'autres sources disent que le vrai nom descend du mot "Sokkra", due à la meilleure qualité de dates sucrées que cette ville possède partout dans ses oasis. Entre toutes ces version sur les origines du nom Biskra, d'autres versions confirment que la nomination actuelle "Biskra" a été donné par les Carthaginois. Mais, chose sure, le nom de la ville de Biskra reste toujours relié à l'histoire de la région des Ziban qui s’étend des Aurès au nord jusqu'au Chott Melghir au sud et de le zone dite El-Guebla a l'est jusqu'au Oued Djdey à l'ouest. En 3000 avant J.C., les habitants de Biskra vécurent avec la chasse et la vente des animaux sauvages aux romains qui les élevèrent ou les dressèrent pour les cirques. Jusqu'à l'apparaissions de l'agriculture, où l'activité de ses habitants a changé. La ville de Biskra connut de nombreuses guerres très violentes au cours de la colonisation Romaine, notamment la grande guerre de résistance dirigée par le chef Berbère Takfarinas. Suivi par son successeur le grand guérie militer Jugurtha "Youghorta" qui résista à l'armé romaine. Avec l'aide des habitants de la ville qui n'ont pas hésité de donner leurs soutient humain et matériel, Jugurtha détruit l'armé romaine au pats de la région dite Noumidia. Au 4eme siècle après J.C., les Vandales "Oundals" envahirent la ville de Biskra et occupèrent toute sa terre après une langue résistance de ses habitants. La faiblesse des Vandales et leurre chute devant la résistance et les combats continus des habitants, les ont obligé de s'intégrer avec les habitants des Ziban d'une façon complète. Après quelques dizaines d'années, les romaines reprirent la direction de la ville où ils construisirent des obstacles pour se protéger des vengeances de la population. Ils restèrent avec une telle vigilance jusqu'à l'arrivée du conquérant arabe Okba Ben Nafaa Elfehri au 7eme siècle après J.C.. Pendant cette période toute la zone devint sous une autre monarchie. Ce fut la monarchie arabo-musulmane. Après 20 ans de conquêtes, Okba Ben Nafaa mourut en 683 après J.C. avec son armée lors de son retour du Maroc. Sa mort a été organisée par une embuscade montée par son adversaire le prince numide (berbère) Koceila et son armée à l'endroit dit Tahouda, un petit village situé à 5km de l'oasis "Sidi Okba" dont le corps de ce conquérant repose dans la mosquée de la ville qui prit son nom. D'après l'imam de cette mosquée, ce lieu qui contient plus de 300 tombes, est le 4eme lieu saint de l'islam, après la Mecque, la médina et l'Aksa. Au début du 10ème siècle, Biskra et toute la zone des Ziban, ont été conquises par les rois de Beni Hammad, suivis après par la kabyla de Elathbend des bannis Hilal (les arabes Hilaliens) qui enleva et confisqua les biens des habitant. Ces derniers demandèrent l'aide des Almohades du royaume de Marrakech au 12eme siècle après J.C. Au 14ème siècle après J.C., les Hafside arrivèrent en Tunisie puis en Algérie. Biskra devint un pole très important pour les Hafsides de Tunisie ou elle resta sous leurre monarchie et direction pour une longue période puis sous l'autorité des Mérinides de Fès et banni Abd-Elouadi et les Znatiyin de Tlemcen. En 1541, la conquête de la ville par les turques commença, sous la direction du Hocine Agha qui défendit la ville d'Alger à l'époque et fit sortir les force de Charles Compte de cette dernière. L'empire Ottoman resta dans la ville 3 siècles jusqu'à la colonisation française en 1830. En effet, après l'envahissement de la ville de Biskra en 1844, et due à sa nature géographique protectrice, l'armée française, construisit une zone sécurisée dans son agglomération pour s'opposer à la résistance populaire des habitants. Mais la progression du mouvement de libération d'El-hadj Mohammed Esaghire Elokbi, le successeur ou "califat" d'El-Emir AbdElkader qui se rendit au Général Lamoricière le 23 décembre 1847, détruisit ses armures et rentra dans une guerre de deux fronts, le premier contre La famille Ben Ghana et les force françaises et le deuxième front contre le pillage et la malversation d'Ahmed Bey et sa monarchie à Constantine. C'est ainsi que l'opposition et le refus des rebelles continua jusqu'à la guerre de Zaatcha à 20 kilomètres à l'ouest de Biskra en 1849. Le refus menaça les français de s'éterniser dans toute la zone des Ziban et put même s'étendre aux Aurès sous la direction du Cheikh Bou Zian, qui refusa de payer l'impôt des palmiers, le lieutenant Séroka, du bureau arabe de Biskra, l'affaire de Zaatcha commença. Pendant cette première période, la guerre de Bou Zian, chef de tribu, est mémorable. Les colonnes s'engagèrent dans les jardins, délimités par des petits murs, qui entourèrent les Ksours dans les oasis et formèrent un inextricable dédale. La fusillade fut terrible, les indigènes reculèrent mais il y a déjà plusieurs morts et de nombreux blessés, achevés à l'arme blanche par Bou Zian, et ses hommes. Carbuccia, le Colonel français se retira. L'échec fut grave, l'effet moral désastreux. Bou Zian, exploita sa victoire et adressa des lettres enflammées aux gens des AURES et des ZIBAN... Arrivés devant la zone dite Zaatcha les Français rencontrèrent une muraille bastionnée, crénelée, précédée d'un fossé de 7 mètres de large et de 1 à 3 mètres de profondeur rempli d'eau. Le Colonel Carbuccia chargé de cette mission fut surpris par la topographie du terrain et la résistance qui lui opposa au milieu d'une végétation dense. Les luttes et les combats continuèrent pendant 7 mois sans arrêt. Il fallut 7 000 hommes de troupe et 53 jours de blocus pour la destruction du siège par les trois colonels réunis: Canrobert, Barral, et Lourmel donnant la mort du chef Bouzian avec 1400 assiégés et 2130 personnes du coté français. Cette défaite ne diminua pas la volonté des habitants pour résister contre les forces de l’armée française. En effet, les habitants conduisirent de nombreuses guerres la plus connue, fut la guerre d'El-kamri en 1879. Après près de 100 ans des événements de Zaatcha, et en 1954, Biskra fut parmi les important endroits où la guerre du 1er novembre a commencé notamment dans les montagne des Aurès et dans les villages en pisé, tout entourés de palmiers, avec les murs et les saguias séparant les jardins, présentent à l'assaillant des difficultés considérables. Enfin, le passage des différents peuples et civilisations sur cette région, la ville de Biskra s'est appropriée un style et une allure originale et vivante. Elle reste, sans doute, un berceau éternel pour les civilisations, et un centre de rayonnement culturel. Son large histoire amble fera pour toujours une grande partie de l'histoire algérien et nord africain.
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