Parkings - l'anarchie de gestion sauvages à Tiaret : À quand la fin du calvaire ?

Le phénomène de l’exploitation anarchique des espaces publics n’est pas le propre des grandes villes (Alger, Oran, Annaba, Constantine, etc.), mais touche également la ville de Tiaret ainsi que tous les centres urbains de la wilaya.
Cette anarchie dans la gestion de ces lieux, est d’ailleurs à l’origine d’incidents quotidiens dont les victimes sont généralement des automobilistes en quête d’un espace de stationnement. 

Ces incidents parfois graves, trouvent leur origine dans la conduite de ces « hommes aux gourdins » qui imposent leur diktat aux usagers de la route. Impuissants les automobilistes paient rubis sur ongle la dime qui leur est imposée. 
En cas de refus de s’acquitter de cette « taxe » le propriétaire du véhicule se verra rappeler rapidement à l’ordre par des menaces ou carrément verra le pare-brise cassé lorsque ce dernier viendra récupérer sa voiture. Donc autant payer pour éviter tout désagrément. 
Il existe également les habitants de quartiers qui vous refusent carrément l’accès à l’aire de stationnement sous prétexte que celui-ci leur est réservé. 
Il faut dire que devant le laxisme de l’État qui ne fait que constater la propagation du phénomène d’occupation d’espaces publics, notamment les rues et les ruelles jouxtant les marchés, les administration, etc., et d’aires de stationnement, les automobilistes subissent le racket de ces « squatters » d’espaces publics. 

Ces derniers faut-il le souligner qui s’autoproclament du jour au lendemain « parkingueur » et qui se livrent à cette « activité » ne disposent souvent d’aucune autorisation administrative sinon le gourdin qu’ils portent bien en évidence afin de dissuader tout mauvais payeur. Les revenus assez conséquents,( 100 dinars pour une durée de stationnement de quelques minutes) faut-il le rappeler, ne sont assujettis à aucune charge fiscale, ou redevance domaniale au profit de la collectivité locale. 

En principe, les autorisations de gardiennage ne peuvent être délivrées que par le président de l’APC, notamment quand il s’agit d’espaces situés à l’intérieur de l’agglomération ou quand il s’agit de voirie communale. Mais là, c’est une autre histoire. Pour l’heure, il est exigé des pouvoirs publics de mettre fin à cette «mafia» qui s’accapare illégalement des biens publics et rackettent les automobilistes en toute impunité. 
De nombreuses personnes souhaiteraient qu’une opération identique à celle menée par les services de la sûreté d’Alger soit menée à Tiaret et dans les grandes villes de la wilaya à l’image de Frenda ,Sougueur, Ain kermès , Ksar Chellala , Mahdia etc… 

L’information relayée récemment par les médias concernant cette opération a suscité une lueur d’espoir pour les automobilistes de la wilaya de Tiaret convaincus d’ailleurs qu’il suffit d’une volonté politique pour que le problème soit résolu définitivement. 

À titre de rappel la sûreté d’Alger a mené une opération qui remonte au 9 août dernier, où 263 parkings sauvages ont été éradiqués, suivi de l’arrestation de 266 personnes. C’est la plus grande opération jamais réalisée durant des années par les unités de la Police d’Alger précise-t-on. Cette opération fait suite à plusieurs dépôts de plaintes de la part des automobilistes qui ont en assez d’être racketter. 

Pour cela des policiers relevant de plusieurs commissariats de police, ont mobilisé plusieurs patrouilles pour frapper fort contre les parkingueurs qui squattent illégalement les espaces publics. 
La question que se posent aujourd’hui les automobilistes de la wilaya de Tiaret y compris les visiteurs est « à quand la déclaration de guerre aux parkingueurs ».