Alors que la nouvelle rentrée des classes approche, voilà que le secteur éducatif se retrouve, une nouvelle fois, secoué par des scandales.
Cette fois-ci, c’est un cadre de l’inspection chargée des cantines et trois fournisseurs qui viennent d’être entendus par la justice dans une affaire liée à la présence, dans le dossier, d’un document (un procès-verbal de constatation) relatif à la fourniture de produits et denrées destinés aux cantines des établissements des communes relevant de cette inspection, à savoir : Hamadia, Rechaiga, Ain kermes , Ksar Chellala et Zmalet Emir Abdelkader.
Un document qui devra faire l’objet d’expertise car ceux indexés comme étant ses auteurs nient l’avoir signé.
Après le déclenchement de l’enquête, le juge en charge du dossier a auditionné toutes les parties concernées et, après avoir innocenté un élu, vice-président d’APC et non moins ex-président de la commission des marchés, il y eut requalification des faits et l’enrôlement de l’affaire pour être traitée lors de la prochaine session. Des griefs passibles de la criminelle qui viennent allonger la longue liste de dépassements et autre mauvaise gestion.
Contactée pour connaître sa version des faits, la directrice de l’éducation de la wilaya de Tiaret a déclaré que «des mesures ont été prises», tout en se réservant le droit de s’étaler sur le problème ultérieurement, alors que les APC concernées par le financement des cantines scolaires ne se sont pas constituées partie civile.
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