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8/06/2016

AIN KERMES: En l’absence de structures de loisirs, les cafés font l’affaire



Depuis le début de la saison estivale, le seul refuge pour les jeunes et moins jeunes d' Ain kermes est le café parce qu’il n’existe aucun moyen de distraction, ni salle de cinéma et de spectacles.ni bibliothèque ni piscine d'eau.. Rien.

Certains citoyens devant ce vide culturel, se sont interrogés sur le rôle d’animation que certains organes sont censés jouer. Le mutisme des responsables et l’inactivité de la scène culturelle ont carrément fait disparaître le goût des activités et des festivités et effacé la notion de lumières, de soirées et de détente dans cette ville. 
Comment passer l’été à Ain kermes ? 
Que faire devant le grand vide et l’oisiveté qui «tuent» les habitants de cette ville et particulièrement les jeunes ? 

En effet, en présence des milliers de jeunes sans le moindre débouché, les nombreux cafés de la ville ne désemplissent pas et affichent souvent complet de jour comme de nuit même si ceux qui «veillent» ne sont pas nombreux. 
Les gens qui sortent pour se distraire, se voient obligés soit d’aller au café, soit rester à la maison. Leur emploi du temps en cette période de vacances est très simple : de la maison au café et du café au… café.
 On a compté trois ou quatre cafés dans cette ville de 210 000 habitants. Même les cybercafés n’offrent pas cette prestation de service souhaitée qui se résume dans la détente et le bon environnement. 
Dans ces circonstances, il n’y a que la rue, les trottoirs. Les jeunes sont debout, discutant de tout et de rien, mais assurément de l’état chaotique dans lequel ils se retrouvent depuis très longtemps. 
En l’absence d’animation culturelle et artistique, le seul refuge devient le café parce qu’il n’existe apparemment aucun autre lieu de distraction. Même la piscine sont absente depuis des décennies. L’image est consternante, ce qui donne lieu quotidiennement à d’innombrables dépassements et infractions, comme par exemple ces rassemblements de troubadour et autres joueurs de trompette dans les quartiers jusqu’au petit matin ou ces escapades en moto et même en voiture de jeunes, qui ne respectent pas le code de la route et les règles de bon voisinage. 
En somme, il est impossible d’imaginer les jours et les nuits d'Ain kermes  autrement que dans ces circonstances. Il est impératif que les responsables locaux bougent afin d’initier des actions à même de combler ce vide, de faire appliquer rigoureusement les lois pour garantir un minimum de quiétude aux habitants et leur permettre de sortir de ce cercle infernal.

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