Ce problème a été exposé plusieurs fois sur les pages de la presse écrite. Cependant, un certain genre de bouchers ne baisse pas les bras pour s’adonner, d’une manière négligente, à ce genre de commerce de la boucherie.
En effet, les étals d’un grand nombre de bouchers activant sur le territoire de la wilaya de exposent la viande à l’air libre où les ruptures de chaines de froid peuvent constituer un danger pouvant affecter la santé des consommateurs.
Ces bouchers, notamment ceux des grands centres urbains de Tiaret, Mahdia, Sougueur, Ksar- Chellala , freanda et Ain kermes …ont pour habitude d’accrocher des moutons entiers à l’entrée de leur boutique, une sorte de publicité dangereuse. La qualité de la marchandise et l’expérience de ces bouchers plaident évidemment en faveur de la renommée de ces commerces qui ont aujourd’hui une importante clientèle dont des restaurants et autres établissements publics.
Mais le risque de dégradation de ce produit périssable est présent. Il est plus grave en été d’où la nécessité du respect de la chaîne de froid.
Selon nos sources, les services du commerce ont pourtant rappelé, à maintes reprises, l’interdiction de la présentation de la viande à l’air libre, et ont demandé l’adhésion des bouchers pour préserver l’activité, tout en veillant au respect des règles de santé publique. Pourtant, la sécurité alimentaire est une exigence d’intérêt général qui appelle à la vigilance et la réactivité. Si les professionnels de ce commerce faisaient preuve d’un plus d’exigence envers leurs propres produits, le contrôle sanitaire en serait grandement facilité.
En même temps, si les consommateurs étaient plus regardant sur ce qu’ils consomment, les bouchers ne feraient sans doute pas preuve d’autant de laisser aller. Par ailleurs, le plus grand danger réside également dans la non traçabilité de la viande provenant de l’abattage clandestin ou de quelques abattoirs désuets. Ceci équivaut à un danger imminent car s’il arrivait une intoxication suite à une consommation du produit, il serait impossible de remonter la chaine jusqu’à l’éleveur. De plus, il convient de signaler que la viande est parfois produite dans des conditions inappropriées, distribuée par des moyens de transports inadaptés et vendue dans des conditionsd’hygiène intolérables notamment au niveau des souks hebdomadaires de la wilaya. Devant cet état de fait et pour répondre aux normes en matière de sécurité alimentaire, les pouvoirs publics doivent renforcer leur contrôle et surtout procéder à une stratégie à long terme basée sur la sensibilisation du consommateur qui lui n’adhère que temporairement à ces campagnes qu’il qualifie de passagères.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire