Afin d'augmenter le stockage stratégique des produits pétroliers: Un plan d'investissements de 198 milliards de DA
M.Abdelhamid Zerguine, P-DG de Sonatrach, a indiqué, avant-hier à Tiaret, qu'un plan d'investissements de 198 milliards de DA sera mis sur pied pour augmenter les capacités de stockage stratégique du pays en produits pétroliers. Arrêté par l'Etat, le programme destiné à faire face à la demande sans cesse croissante en produits raffinés, notamment les carburants, porte sur la réalisation de stations intégrées à des raffineries de grande capacité, a indiqué M. Zerguine, lors de l'inspection du site de Sidi El Abed à Sougueur, qui va accueillir la future raffinerie de Tiaret d'une capacité de cinq millions de tonnes. "Ce plan a été dévolu à Sonatrach en termes de réalisation de l'investissement", a précisé le boss de Sonatrach à la presse en marge de sa visite. Selon ses précisions l'investissement en question devrait permettre d'augmenter les capacités de stockage stratégique de l'Algérie en produits raffinés de 7 à 30 jours. En vertu de ce plan, la Sonatrach devrait s'impliquer directement dans le renforcement des capacités de distribution et de stockage des produits raffinés avec des dépôts qui seront réalisés autour des quatre raffineries que le groupe compte réaliser pour les cinq prochaine années. Les dépôts de stockage prévus dans la nouvelle zone pétrochimique de Tiaret sera réalisé à Ain Kermes, près du site de la raffinerie et aura une capacité de 300 000 tonnes, qui devrait satisfaire toute la région ouest du pays, qui connaît des perturbations conjoncturelles en carburants. Le plan prévoit également le renforcement des capacités de stockage de Naftal, selon le P-DG de Sonatrach. Il soulignera toutefois que ce redéploiement de stratégie de stockage, va renforcer et moderniser cette activité pour faire face à la demande croissante en produits raffinés.
Le français CGG Veritas réalisera le premier forage offshore en AlgérieSur un tout autre registre, M.Zerguine, a laissé entendre que le groupe français CGG Veritas va réaliser le premier forage pétrolier d'exploration offshore en Algérie en vertu d'un contrat signé avec la Sonatrach. "Le contrat du premier forage offshore a été attribué dimanche dernier au groupe CGC Veritas", qui va en outre réaliser des études sismiques, a-t-il déclaré. "Nous communiquerons les précisions du projet plus tard", a répondu M. Zerguine en réponse à une question de journalistes sur la zone côtière où CGG Veritas va effectuer ce premier forage en offshore en Algérie. En plus du forage, le groupe français va également réaliser des études sismiques de l'offshore algérien. Début novembre, la Sonatrach avait annoncé qu'elle allait réaliser ce forage seule s'il elle ne parvenait pas à trouver un partenaire jouissant d'une expérience avérée dans ce domaine. Le groupe pétrolier national avait acquis en 2000 de l'entreprise Western GECO, une filiale de Schlumberger spécialisée dans les services géophysiques, des Data sismiques en 2D sur 10 000 km2 d'offshore. Le groupe avait également acquis en 2011 des data sismiques en 2D sur 5 000 km2 supplémentaires. Le traitement et l'interprétation de ces données sismiques ont révélé une probable existence d'un potentiel d'hydrocarbures. Les données sismiques offshore acquises l'année dernière concernent deux blocs d'exploration, dont un de 3 000 km2, situé entre Bejaia et Annaba et un second entre Ténès (Chlef) et Mostaganem de 2 000 km2. Ces données sismiques ont révélé que les zones susceptibles de contenir des hydrocarbures sont situées entre 2 000 et 2.500 mètres de profondeur. Le coût d'un seul forage en mer avoisine les 100 millions de dollars, selon le groupe Sonatrach.
Légère baisse attendue de la production des partenaires de Sonatrach en 2012 Le P-DG de Sonatrach, a par ailleurs prévu une légère baisse de la production d'hydrocarbures des partenaires étrangers associés au groupe pétrolier algérien, du fait du déclin de la production dans certains gisements. Pour 2012, "nous sommes dans le même niveau de production que celui réalisé l'année dernière, mais avec une petite diminution de la production de nos partenaires en association qui est justifiée par certains gisements qui sont en déclin", a déclaré M. Zerguine. Mais, ''des gisements nouveaux vont entrer en production, comme le projet MLE dans le Bassin de Berkine, dont la mise en gaz a été effectuée hier dimanche'', a-t-il ajouté. Un deuxième projet, celui d'El Merk, sera mis en service dans les prochains mois, selon ses prévisions. M. Zerguine répondait à une question sur des articles de presse selon lesquels certains gisements pétroliers et gaziers sont en déclin. "Pour la production, nous avons toujours dit que nous avons des réserves modestes", a indiqué M. Zerguine, qui a cependant affirmé "qu'elles sont suffisamment conséquentes" pour satisfaire tous "les besoins à moyen terme" locaux et à l'exportation. Pour l'année en cours, le dirigeant de Sonatrach prévoit une production de 200 millions de Tep (tonne équivalent pétrole). Il a récusé par ailleurs le fait que Sonatrach subissait des pressions de la part de ses clients européens pour réviser le prix du gaz, livré par des contrats à long terme. "Nous ne subissons pas de pressions en termes réels. Nous sommes souverains dans tous ce que nous avons signés. Cependant, aujourd'hui, la crise économique en Europe fait que nos clients nous demandent des ristournes, parce qu'ils n'arrivent pas à écouler le gaz et a dégager leur marge bénéficiaire", a-t-il dit. "Nous considérons que ce sont des contrats qui sont déjà signés et il ne faut pas trop les revoir à la baisse. Nous allons défendre bec et ongles nos intérêts", a-t-il conclu.
Farida B.
M.Abdelhamid Zerguine, P-DG de Sonatrach, a indiqué, avant-hier à Tiaret, qu'un plan d'investissements de 198 milliards de DA sera mis sur pied pour augmenter les capacités de stockage stratégique du pays en produits pétroliers. Arrêté par l'Etat, le programme destiné à faire face à la demande sans cesse croissante en produits raffinés, notamment les carburants, porte sur la réalisation de stations intégrées à des raffineries de grande capacité, a indiqué M. Zerguine, lors de l'inspection du site de Sidi El Abed à Sougueur, qui va accueillir la future raffinerie de Tiaret d'une capacité de cinq millions de tonnes. "Ce plan a été dévolu à Sonatrach en termes de réalisation de l'investissement", a précisé le boss de Sonatrach à la presse en marge de sa visite. Selon ses précisions l'investissement en question devrait permettre d'augmenter les capacités de stockage stratégique de l'Algérie en produits raffinés de 7 à 30 jours. En vertu de ce plan, la Sonatrach devrait s'impliquer directement dans le renforcement des capacités de distribution et de stockage des produits raffinés avec des dépôts qui seront réalisés autour des quatre raffineries que le groupe compte réaliser pour les cinq prochaine années. Les dépôts de stockage prévus dans la nouvelle zone pétrochimique de Tiaret sera réalisé à Ain Kermes, près du site de la raffinerie et aura une capacité de 300 000 tonnes, qui devrait satisfaire toute la région ouest du pays, qui connaît des perturbations conjoncturelles en carburants. Le plan prévoit également le renforcement des capacités de stockage de Naftal, selon le P-DG de Sonatrach. Il soulignera toutefois que ce redéploiement de stratégie de stockage, va renforcer et moderniser cette activité pour faire face à la demande croissante en produits raffinés.
Le français CGG Veritas réalisera le premier forage offshore en AlgérieSur un tout autre registre, M.Zerguine, a laissé entendre que le groupe français CGG Veritas va réaliser le premier forage pétrolier d'exploration offshore en Algérie en vertu d'un contrat signé avec la Sonatrach. "Le contrat du premier forage offshore a été attribué dimanche dernier au groupe CGC Veritas", qui va en outre réaliser des études sismiques, a-t-il déclaré. "Nous communiquerons les précisions du projet plus tard", a répondu M. Zerguine en réponse à une question de journalistes sur la zone côtière où CGG Veritas va effectuer ce premier forage en offshore en Algérie. En plus du forage, le groupe français va également réaliser des études sismiques de l'offshore algérien. Début novembre, la Sonatrach avait annoncé qu'elle allait réaliser ce forage seule s'il elle ne parvenait pas à trouver un partenaire jouissant d'une expérience avérée dans ce domaine. Le groupe pétrolier national avait acquis en 2000 de l'entreprise Western GECO, une filiale de Schlumberger spécialisée dans les services géophysiques, des Data sismiques en 2D sur 10 000 km2 d'offshore. Le groupe avait également acquis en 2011 des data sismiques en 2D sur 5 000 km2 supplémentaires. Le traitement et l'interprétation de ces données sismiques ont révélé une probable existence d'un potentiel d'hydrocarbures. Les données sismiques offshore acquises l'année dernière concernent deux blocs d'exploration, dont un de 3 000 km2, situé entre Bejaia et Annaba et un second entre Ténès (Chlef) et Mostaganem de 2 000 km2. Ces données sismiques ont révélé que les zones susceptibles de contenir des hydrocarbures sont situées entre 2 000 et 2.500 mètres de profondeur. Le coût d'un seul forage en mer avoisine les 100 millions de dollars, selon le groupe Sonatrach.
Légère baisse attendue de la production des partenaires de Sonatrach en 2012 Le P-DG de Sonatrach, a par ailleurs prévu une légère baisse de la production d'hydrocarbures des partenaires étrangers associés au groupe pétrolier algérien, du fait du déclin de la production dans certains gisements. Pour 2012, "nous sommes dans le même niveau de production que celui réalisé l'année dernière, mais avec une petite diminution de la production de nos partenaires en association qui est justifiée par certains gisements qui sont en déclin", a déclaré M. Zerguine. Mais, ''des gisements nouveaux vont entrer en production, comme le projet MLE dans le Bassin de Berkine, dont la mise en gaz a été effectuée hier dimanche'', a-t-il ajouté. Un deuxième projet, celui d'El Merk, sera mis en service dans les prochains mois, selon ses prévisions. M. Zerguine répondait à une question sur des articles de presse selon lesquels certains gisements pétroliers et gaziers sont en déclin. "Pour la production, nous avons toujours dit que nous avons des réserves modestes", a indiqué M. Zerguine, qui a cependant affirmé "qu'elles sont suffisamment conséquentes" pour satisfaire tous "les besoins à moyen terme" locaux et à l'exportation. Pour l'année en cours, le dirigeant de Sonatrach prévoit une production de 200 millions de Tep (tonne équivalent pétrole). Il a récusé par ailleurs le fait que Sonatrach subissait des pressions de la part de ses clients européens pour réviser le prix du gaz, livré par des contrats à long terme. "Nous ne subissons pas de pressions en termes réels. Nous sommes souverains dans tous ce que nous avons signés. Cependant, aujourd'hui, la crise économique en Europe fait que nos clients nous demandent des ristournes, parce qu'ils n'arrivent pas à écouler le gaz et a dégager leur marge bénéficiaire", a-t-il dit. "Nous considérons que ce sont des contrats qui sont déjà signés et il ne faut pas trop les revoir à la baisse. Nous allons défendre bec et ongles nos intérêts", a-t-il conclu.
Farida B.
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