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11/14/2015

Un Documentaire sur Mohand Ou Yidir AIT AMRANE [ histoire de l'identité ]



HISTOIRE DU GROUPE BEN AKNOUN [ histoire de l'identite ]


Mohand Ou Idir Aït Amrane (en amazigh: Muḥand u Idir At Σamran) est un poète, militant nationaliste algérien durant la guerre d'Algérie et grand défenseur de la culture amazighe, né en mars 1924 au village Takidount (Ouacifs), en Kabylie. Il est mort le 30 octobre 2004 a Oran, inhumé le 1er novembre 2004 à Tiaret où son père Ahmed Ouali est enterré.

Il rejoint le Lycée Bugeaud d'Alger et se retrouve avec des condisciples, tels Hocine Aït Ahmed et Amar Ould Hamouda, qui formeront plus tard le noyau actif des militants kabyles du mouvement national au sein duquel il se bat pour la reconnaissance de la dimension amazigh (berbère) du peuple algérien et écrit en janvier 1945 "Ekker a mmis oumazigh" (Debout fils d’Amazigh), chant patriotique amazigh algérien. Mais il subit, dans les rangs du PPA-MTLD, la purge, initiée par Messali Hadj, des éléments accusés de "berbérisme".

Détenu pour son activité militante et parfaitement multilingue, il intègrera, après sa libération de prison en 1962 la fonction publique et sera nommé préfet d'Orléansville (Chlef). Il se retire de toute activité politique en 1965 et réintègre l'enseignement au poste d'Inspecteur d'Académie à Tiaret. Après un différend avec Abdelkrim Benmahmoud, alors ministre de l'Éducation Nationale, il retrouve l'activité politique auprès du Commandant Slimane (Kaïd Ahmed) qui le nomme Contrôleur national du Parti du FLN, poste qu'il occupera jusqu'en 1979. Il réintègre encore une fois, et jusqu'à sa retraite, l'enseignement au poste d'Inspecteur d'Académie pour la wilaya de Chlef. Il en profite pour publier ses Mémoires après avoir intégré la direction du RCD dont il devient membre du Conseil National.

Le combat pour l'amazighité auquel il aura voué une grande partie de son existence ayant fait des avancées considérables au cours des années 1980 et 1990, il aura le privilège de présider le Haut Commissariat à l'Amazighité, instance officielle rattachée à la présidence de la république, de sa création en 1994, jusqu'à sa disparition en novembre 2004.

En plus de son activité politique, il aura, par son œuvre poétique, puissamment contribué à l'éveil de la conscience nationale par l'édition des poèmes devenus hymnes chantés par les combattants de la lutte de libération et les militants du combat identitaire après le mouvement d'Avril 1980.

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