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11/30/2015

Histoire Mostefa Ben Brahim dit Safa


Mostfa Ben Brahim, son vrai nom Abdellah Ben Brahim Mostefa appele encore Safa né 1800 à Douar Boujebha qui dépend d'El Gaada (le Plateau) dans une zone où se trouvent trois Douars (Boujebha, Araiba et Oued El Mabtouh ). Il est le fils de Ben Nacer El Mhadji et Zohra une famille originaire d'El Gaada. Son épouse et en même temps sa cousine Yamina né à El Gaada. Il a eu deux (2) enfants tous nés à El Gaada Ahmed et Kheira.


Safa nait vers 1800 à El Gaada commune de Zahana dans les environs d'Oran au sud-est d'Oran et au nord-ouest Algérien《une distance de 40 Km entre Ain Afard le centre ville (El Gaada) à la place Kleber quartier Kasba aujourd'hui Sidi El Houari (Oran)》.
En 1822, Safa a étudié le FIqh avec l'Émir Abdelkader auprès du maître Si Ahmed Ben Tahar El Bethioui (Bethioua un village à côté d'Arzew 50 Km d'Oran) et amateur des cheveux, le pur sang arabe en particulier et la fantaisie chevaleresque qui est une tradition ancestrale arabe d'Afrique du Nord.
Safa est très instruit, il exerçait comme Cadi chez les Mhadja. Il a commencé par exercer la changer de Cadi à (El Gaada, Chorafa et Djeniene Mesquine ).
L’administration française le promut au poste de Caïd des Ouled Slimane (Béni Amer) du village de Sfisef une distance de 35 Km d'El Gaada.
Pendant l'exercice de ses fonctions de Caïd chez Ouled Slimane, il construisit, sa maison chez les Ouled Sleimane à Sfisef une distance de 25 Km de la ville de Sidi Bel Abbès.
Il accomplit sa mission de Caïd avec rigueur et extrême sévérité ce qui n'était pas pour déplaire aux responsables, du Bureau Arabe à Sidi Bel Abbès.
Safa, aurait aimé rester à Sfisef mais Lacretelle Chef du Bureau Arabe le transfera au même poste chez Ouled Balegh chargé de la perception des impôts auprès des populations locales. Ainsi les Ouled Balegh étaient des Arabes hilaliens. Ils refusaient de payer les impôts à l'administration coloniale.
Certains attribuent cette nomination à son désir de progresser dans sa carrière pendant que d'autres l'attribuent au résultat du coup fomenté contre lui par l'Agha Ahmed Ould Ezzine qui voulait se débarrasser de lui par jalousie, craignant la colère de son supérieur Charles Lacretelle Chef du Bureau Arabe de Sidi Bel Abbès.
Safa , accepta mal cette décision et refusa d' exécuterles ordres, et d'être Caïd au profit du colonialisme. Il est relève de ses fonctions. Safa, avait peur du problème colonialisme français et devait quitter l'Algérie. 《Jelabti oua setre m'a3aha ouala k'yadet bel abbés oua dele m'a3aha 》.
Il s' est installée à Tlemcen, a son arrivée, il est marié avec une famme s'appelle Tamou de la tribu des Beni Snouce dans les environs de Tlemcen.
Après Safa exilée au Maroc à la ville de Fès à l'âge de 45 ans, il fut présenté au Sultan, et lui assura une rente avec liberté totale de circuler à travers son Empire.
Safa, était resté en contact continue avec ses amis ainsi que les membres de sa familles qui insistent pour qu'il retourna chez lui. Il prit sa décision, âpre six ans d'exilés (sa famme Yamina Mhadjia et décédé pendant les six ans d'exilés ), revoit le Sultan pour l'autoriser à rentrer en Algérie.
Safa rejoindre sa famille à El Gaada (le Plateau ) précisément douar Boujelaba commune de Zahana (ex: St Lucien ). C'est là qu'il fut contacté pour rejoindre El Mhadja du village M'Cid commune de Sfisef où il s' installa définitivement et passé le reste de sa vie dans le calme jusqu'à sa mort en 1867, Safa est enterré dans le cimetière du village M'Cid (wilya de Sidi Bel Abbès ) sur une distance de 48 Km de Sidi Bel Abbès.

Mostefa Ben Brahim fut la gloire de la poésie populaire algérienne dite Melhoun. Son œuvre aura particulièrement eu une influence considérable sur la chanson oranaise qui perdure jusqu'à aujourd’hui. Ses textes auront donné du nerf à la poésie. Safa, comme on le nommait, poète et imam, s’imprégna des plus grands poètes du melhoun du terroir Oranais et de ceux lors de son exil au Maroc. Dans son exil, il a été influencé par les maîtres et précurseurs de Melhoun dans le Maghreb, tels que les plus anciens poète algérien de melhoun, Sidi Lakhdar Ben Khlouf, ayant vécu au début du XVIe SiècleMostaganem, Ben Msyeb décédé en 1768 à Tlemcen et Cheikh Ben Guenoun de Mascara.

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