Un site archéologique renfermant plusieurs instruments en pierre a été mis au jour dernièrement dans la région de Kef Kouz, à Aïn Tourkia, dans la wilaya de Tissemsilt, a indiqué le responsable de la circonscription archéologique (ANAR) de Tiaret qui couvre également la wilaya de Tissemsilt. «Il s'agit du plus ancien site archéologique de la wilaya composé de divers objets de sable et d'argile auxquels se mêlent des instruments en pierre», a-t-il indiqué. Le chercheur précisera que l'histoire de la wilaya de Tissemsilt remonte au paléolithique supérieur (10 000 ans avant J.-C.). La région de Aïn S'fa abrite, pour sa part, un site datant du néolithique (3 000 ans avant J.-C.). C'est une grotte dont les parois ont servi de support à nos ancêtres artistes qui y ont dessiné d'imposantes gravures rupestres. On retrouve dans ces oeuvres d'art pariétal d'une hauteur de 11 mètres les mêmes sujets que ceux des fresques du Sud. Etres humains et animaux étalent leur silhouette sur les murs de roche. Un autre site de la même époque a été découvert, selon le responsable de l'ANAR, à Boucaïd, à 600 mètres au sud-ouest de la mine de baryte de Rokbat El Okba.
Durant l'époque romaine, Tissemsilt avait lutté contre les légions romaines qui n'ont occupé que les parties est, ouest et sud de la région. La partie nord est, elle, restée aux mains de tribus berbères, dira le responsable. De cette époque subsistent de nombreux sites à Tissemsilt, dont ceux de Aïn Tourkia où un centre militaire, construit par les Romains, comprend également des bains et un lieu de culte, notamment. Le palais de Kebaba, autre site romain situé au sud-ouest des monts de Zarden, près de Chaabet M'hala, comporte, quant à lui, plusieurs tours de surveillance. Dans la commune de Sidi Lantri, plus précisément au lieu-dit Kherbat Ouled Kouider, se trouve un troisième site romain. Dans un périmètre de 40 mètres de long et 30 mètres de large, ont été découverts des restes de pilon en pierre, une cruche et trois tombeaux. L'histoire de la région de Tissemsilt ne s'arrête pas là. Elle continue, ou plutôt c'est là qu'elle commence. Ainsi, l'histoire de Tissemsilt continue ou commence avec l'arrivée de l'islam dans la région. C'était durant la seconde campagne de Okba Ibn Nafaa (62/64 de l'hégire).
Par Reda Cadi
la trubine
Durant l'époque romaine, Tissemsilt avait lutté contre les légions romaines qui n'ont occupé que les parties est, ouest et sud de la région. La partie nord est, elle, restée aux mains de tribus berbères, dira le responsable. De cette époque subsistent de nombreux sites à Tissemsilt, dont ceux de Aïn Tourkia où un centre militaire, construit par les Romains, comprend également des bains et un lieu de culte, notamment. Le palais de Kebaba, autre site romain situé au sud-ouest des monts de Zarden, près de Chaabet M'hala, comporte, quant à lui, plusieurs tours de surveillance. Dans la commune de Sidi Lantri, plus précisément au lieu-dit Kherbat Ouled Kouider, se trouve un troisième site romain. Dans un périmètre de 40 mètres de long et 30 mètres de large, ont été découverts des restes de pilon en pierre, une cruche et trois tombeaux. L'histoire de la région de Tissemsilt ne s'arrête pas là. Elle continue, ou plutôt c'est là qu'elle commence. Ainsi, l'histoire de Tissemsilt continue ou commence avec l'arrivée de l'islam dans la région. C'était durant la seconde campagne de Okba Ibn Nafaa (62/64 de l'hégire).
Par Reda Cadi
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