Ayant développé, depuis la plus haute antiquité, une économie essentiellement pastorale, la région a connu une longue domination romaine, marquée par de nombreux soulèvements locaux, avant de passer au début du VIe siècle, après une période d’instabilité, sous l’autorité de la dynastie des Djeddars, de la zone de Frenda.
Son riche passé est une invitation permanente à venir se recueillir et se ressourcer. Encaissée entre le littoral et les zones subsahariennes, la Wilaya de Saïda se conjugue à tous les temps. Au passé d’abord, avec une histoire riche et conséquente au présent ensuite avec d’énormes potentialités naturelles et humaines et au futur enfin, puisqu’elle s’inscrit dans l’ambitieux projet national de développement des régions steppiques intitulée « Option Hauts Plateaux ».
Plusieurs versions distinguent à propos de 1’origine du nom de Saïda. On rapporte que ce nom serait celui de 1’épouse d’Abdallah Ben El Rabié oncle du Calife de 3eme siècle de 1’Hégire. Au 4eme siècle de 1’Hégire, la cite prend le nom de Haz Saïda, du nom du Hammam Sidi Aissa. Et c’est au 6eme siècle que la ville prend définitivement ce nom en rapport a 1’oued sur les rives duquel elle va s’étendre.On rapporte aussi que le sociologue Ibn Khaldoun a fait référence a la cité à deux reprises avec Kalaât Saïda et Imarat Saïda. Enfin, on dit que 1’émir Abdelkader a attribué ce nom a la ville en souvenir d’une Marabout, Lala Saïda, ayant rayonné dans la région très long-temps en y apposant le sceau de sa sagesse. Ayant développé, depuis la plus haute antiquité, une économie essentiellement pastorale, la région a connu une longue domination romaine, marquée par de nombreux soulèvements locaux, avant de passer au début du VIe siècle, après une période d’instabilité, sous 1’autorité de la dynastie des Djeddars, de la zone de Frenda.
Devenue musulmane au VIIIe siècle (calendrier grégorien), la région, après une transition avec les Béni Hillal, qui laissent comme temoignage de leur passage la confrérie des Yagoubia, est intégrée au royaume de Tahert. C’est une période faste qui voit le développement des activités littéraires et scientifiques. Se succèdent, jusqu’au XVe siècles, les dynasties Almoravide, Almohade et Zianide de Tlemcen, puis c’est au tour des Turcs de se manifester et de faire de la région une puissance Aghalik, placée sous1’autorité du Bey de Mascara.Face ensuite a la pénétration coloniale francaise, la région s’affirme dans la résistance nationale dirigée par 1’Emir Abdelkader et qui trouve a Saïda un appui total. En Mai1945, la région associe son nom a celui des glorieuses Sétif, Guelma et Kherrata. Lors de la célébration du Mois du patrimoine ce riche passé mouvementé est rappelé, autant au visiteur qu’aux jeunes algériens, à travers des expositions artisanales organisées dans les 16 communes de la wilaya et, des récitals de poésie populaire, dont Saïda est si friande, sont donnés. A 1’occasion, on fait appel aux scientifiques pour 1’animation de conférences sur 1’étude des sites archéologiques, la sauvegarde du patrimoine et la restauration. A noter que la wilaya de Saïda recèle 17 sites patrimoniaux.
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