Vingt-deux sites culturels, naturels et historiques, situés dans la wilaya de Sidi Bel Abbès, sont proposés pour faire partie du patrimoine national, a révélé hier la directrice de la Culture, Mme Hankour. « Une demande d’inscription sur la liste du patrimoine national sera étudiée dans les semaines à venir par la commission de wilaya des biens culturels », a-t-elle précisé. Mais, il revient au ministère de tutelle de retenir les sites répondants aux critères de classification, affirme-t-elle. Dans cette optique, une séance de travail sera consacrée par la commission de wilaya à l’état de conservation des sites et vestiges de la région. Parmi les sites à classer figurent, entre autres, le château Bastide où Napoléon III séjourna en 1864 et qui abrite actuellement le siège de l’inspection régionale des douanes, le monumental Hôtel de Ville et le châtelet faisant présentement office de siège de la Mouhafda du parti FLN. A cela s’ajoutent le lac Sidi M’hamed Ben Ali, à 4 km du chef-lieu de wilaya, le fort romain de Tessala (à 17 km), les ruines donatistes de Roba, au M’cid, ainsi que les thermes romains de l’antique Aquilera, à Sidi Ali Benyoub (ex-Chanzy), localité distante de 32 km de la ville de Sidi Bel Abbès.
Restauration
Les thermes de cet ancien camp romain ou numide, situé à 680 m d’altitude et où se trouvent Aïn (source) Kadour et Aïn Skhouna wilaya saida et tiaret, nécessitent, selon M. Hankour, des travaux de restauration pour la préservation du site. Aux dires de certains géologues, l’emplacement actuel de Sidi Ali Benyoub aurait été, aux temps préhistoriques, un vaste lac alimenté par des eaux de rivières et autres sources naturelles. Des fouilles archéologiques effectuées au 19ème siècles tout près de Chanzy avaient permis la découverte d’objets et de vestiges divers, dont le fameux veau d’or des Romains. « Le camp de détention de Dhaya (ex-Bossuet) est le seul site classé patrimoine national à Sidi Bel Abbès », note M.Hankour. La région de Sidi Bel Abbès, qui a vécu tous les grands courants de l’histoire du Maghreb, compte également de nombreux édifices religieux et culturels. Il est ainsi question d’inclure la Medersa (école coranique) et le Théâtre régional dans le programme de classification et d’inventaire général, initié par le ministère de la Culture, signale notre interlocutrice. Elle n’exclut pas, à ce propos, une opération de restauration de certains vieux quartiers. « Pour une meilleure protection des sites et monuments historiques, il est nécessaire de réaliser un projet-type de restauration et d’embellissement d’un quartier de la vieille ville », suggère-t-elle, annonçant par la même occasion la réalisation d’une carte sur les monuments et sites archéologiques de la ville et de la région. Il convient de signaler que la cité de la Mekerra dispose aussi de nombreux sites de la période coloniale, notamment la coupole (ex-halles centrale), les châteaux Perrin, Belat, Lomet…et autres.
Restauration
Les thermes de cet ancien camp romain ou numide, situé à 680 m d’altitude et où se trouvent Aïn (source) Kadour et Aïn Skhouna wilaya saida et tiaret, nécessitent, selon M. Hankour, des travaux de restauration pour la préservation du site. Aux dires de certains géologues, l’emplacement actuel de Sidi Ali Benyoub aurait été, aux temps préhistoriques, un vaste lac alimenté par des eaux de rivières et autres sources naturelles. Des fouilles archéologiques effectuées au 19ème siècles tout près de Chanzy avaient permis la découverte d’objets et de vestiges divers, dont le fameux veau d’or des Romains. « Le camp de détention de Dhaya (ex-Bossuet) est le seul site classé patrimoine national à Sidi Bel Abbès », note M.Hankour. La région de Sidi Bel Abbès, qui a vécu tous les grands courants de l’histoire du Maghreb, compte également de nombreux édifices religieux et culturels. Il est ainsi question d’inclure la Medersa (école coranique) et le Théâtre régional dans le programme de classification et d’inventaire général, initié par le ministère de la Culture, signale notre interlocutrice. Elle n’exclut pas, à ce propos, une opération de restauration de certains vieux quartiers. « Pour une meilleure protection des sites et monuments historiques, il est nécessaire de réaliser un projet-type de restauration et d’embellissement d’un quartier de la vieille ville », suggère-t-elle, annonçant par la même occasion la réalisation d’une carte sur les monuments et sites archéologiques de la ville et de la région. Il convient de signaler que la cité de la Mekerra dispose aussi de nombreux sites de la période coloniale, notamment la coupole (ex-halles centrale), les châteaux Perrin, Belat, Lomet…et autres.
par :el watan
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