En jachère depuis de nombreuses années, l'aéroport «Abdehafidh Boussouf» de Aïn Bouchekif, dans la wilaya de Tiaret, est un pur gâchis et pour cause.
Considéré comme le plus important en Oranie après celui d'Es Sénia à Oran, l'aéroport de Tiaret n'a jamais été véritablement exploité depuis sa création dans les années soixante-dix. A part quelques départs vers les Lieux Saints de l'islam ou quelques rares vols assurés par la défunte compagnie Khalifa Airways et Air Algérie, l'imposante infrastructure aéroportuaire et ses équipements jamais servis sont mangés par la poussière et la fiente des oiseaux. Pourtant, beaucoup d'argent a été dépensé pour la mise à niveau de l'aéroport dont le confortement de la piste sur une longueur de 3,2 km, la réalisation de voies secondaires et la modernisation de l'éclairage du tarmac.
L'argument servi et resservi par les autorités locales selon lequel «le clouage au sol» de cette importante infrastructure aéroportuaire est dû à des «raisons de rentabilité financière» invoquées par la compagnie nationale Air Algérie ne convainc plus la population locale. Le président de l'aéroclub de Tiaret et néanmoins pilote-instructeur et commissaire de vol, M. Benaouali Aoued, estime, de son côté, que la fermeture de l'aéroport est «elle-même un gâchis, surtout qu'il est mis au niveau des normes internationales (piste d'envoi de 3.000 mètres, équipements de navigation des plus modernes et une capacité de 300.000 passagers/an», explique-t-il, ajoutant que l'aéroport de Aïn Bouchekif «demeure le plus stratégique au niveau de toute la région de l'ouest du pays», exprimant son souhait de voir cette infrastructure inexploitée reprendre du service, «au plus grand bénéfice des opérateurs économiques de la région», a-t-il souligné.
Et pour attirer l'attention sur ce véritable gâchis, la population locale vient de lancer une pétition ouverte (dont le Quotidien d'Oran a obtenu une copie) pour appeler à la réouverture de l'aéroport de Tiaret.
En effet, dans une lettre adressée aux autorités locales et centrales, la population de Tiaret réclame notamment l'ouverture d'une ligne aérienne entre la capitale des Hauts-Plateaux de l'Ouest et des villes françaises comme Paris, Marseille ou encore Metz, comme c'est le vœu de nombreux Algériens originaires de l'ouest du pays et établis en France et en Europe. Les signataires de la pétition interpellent également les élus de la wilaya (députés et sénateurs) pour la situation de l'aéroport de Tiaret fermé de facto «alors qu'il est l'un des plus importants et des plus grand de tout le pays», écrivent-ils dans leur missive adressée au Premier ministre Ahmed Ouyahia et au ministre des Transports.
Considéré comme le plus important en Oranie après celui d'Es Sénia à Oran, l'aéroport de Tiaret n'a jamais été véritablement exploité depuis sa création dans les années soixante-dix. A part quelques départs vers les Lieux Saints de l'islam ou quelques rares vols assurés par la défunte compagnie Khalifa Airways et Air Algérie, l'imposante infrastructure aéroportuaire et ses équipements jamais servis sont mangés par la poussière et la fiente des oiseaux. Pourtant, beaucoup d'argent a été dépensé pour la mise à niveau de l'aéroport dont le confortement de la piste sur une longueur de 3,2 km, la réalisation de voies secondaires et la modernisation de l'éclairage du tarmac.
L'argument servi et resservi par les autorités locales selon lequel «le clouage au sol» de cette importante infrastructure aéroportuaire est dû à des «raisons de rentabilité financière» invoquées par la compagnie nationale Air Algérie ne convainc plus la population locale. Le président de l'aéroclub de Tiaret et néanmoins pilote-instructeur et commissaire de vol, M. Benaouali Aoued, estime, de son côté, que la fermeture de l'aéroport est «elle-même un gâchis, surtout qu'il est mis au niveau des normes internationales (piste d'envoi de 3.000 mètres, équipements de navigation des plus modernes et une capacité de 300.000 passagers/an», explique-t-il, ajoutant que l'aéroport de Aïn Bouchekif «demeure le plus stratégique au niveau de toute la région de l'ouest du pays», exprimant son souhait de voir cette infrastructure inexploitée reprendre du service, «au plus grand bénéfice des opérateurs économiques de la région», a-t-il souligné.
Et pour attirer l'attention sur ce véritable gâchis, la population locale vient de lancer une pétition ouverte (dont le Quotidien d'Oran a obtenu une copie) pour appeler à la réouverture de l'aéroport de Tiaret.
En effet, dans une lettre adressée aux autorités locales et centrales, la population de Tiaret réclame notamment l'ouverture d'une ligne aérienne entre la capitale des Hauts-Plateaux de l'Ouest et des villes françaises comme Paris, Marseille ou encore Metz, comme c'est le vœu de nombreux Algériens originaires de l'ouest du pays et établis en France et en Europe. Les signataires de la pétition interpellent également les élus de la wilaya (députés et sénateurs) pour la situation de l'aéroport de Tiaret fermé de facto «alors qu'il est l'un des plus importants et des plus grand de tout le pays», écrivent-ils dans leur missive adressée au Premier ministre Ahmed Ouyahia et au ministre des Transports.