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5/11/2018

Ain kermès : Des micro-entreprises déficitaires



L’on ignore avec précision le nombre de jeunes à la tête de micro- entreprises déficitaires ou qui ont mal tourné. Mais il est certain que les jeunes à la tête de ces micro- entreprises défaillantes ont tendance à abandonner le combat pour le développement et à fuir leurs responsabilités sans se soucier des conséquences.


C’est pour éviter de telles extrémités qu’une source fiable de l’Ansej a tenu à présenter, à l’intention de ces jeunes, un plan de sauvetage et de redressement propre à remettre la micro-entreprise sur les rails. 

Un responsable que «le jeune à la tête d’une micro- entreprise ne doit pas se transformer en chômeur endetté jusqu’au cou, sans possibilité de s’en sortir. 
En premier, le jeune endetté doit rester dans la sphère micro-économique où il évolue depuis le début. 
Il faut qu’il sache que les pouvoirs publics ne le laisseront pas seul, isolé à se débattre dans des problèmes de salaires, d’approvisionnement non réglés ou encore de crédits arrivés à terme. 
Au niveau de la wilaya, il existe une structure à l’écoute des difficultés. 
Au besoin, des spécialistes sortiront sur les lieux de la micro-entreprise, de lancer un audit et déterminer ce qui freine ou s’oppose au démarrage de la micro-entreprise. 
Revenant aux moyens dont dispose l’Ansej pour cette aide, il rappellera qu’il existe un fonds de garantie. A ce niveau, des spécialistes sont à l’écoute des problèmes qui leur sont soumis et sont en mesure d’analyser chaque facteur afin de cerner les questions négatives. 
A la suite de ce diagnostic approfondi, il sera alors possible d’élaborer un nouveau plan de charge qui tienne compte des éléments positifs. 
Quant aux dettes contractées, elles pourraient faire l’objet d’un étalement sans pour autant casser le ressort de l’unité et sans nuire au redressement de la micro-entreprise. 
L’essentiel est de ne pas abandonner la partie dira-t-il, car au bout la micro-entreprise doit être en mesure de produire et de procurer de l’emploi et c’est à ces seules conditions que les dettes pourront être apurées et la micro- entreprise devenir une entité économique rentable.

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