C’est par une pluie battante que la cinquantaine d’inspecteurs des langues vivantes français et anglais de l’ITE Ibn Rochd de Tiaret a pris le départ ce samedi, à 8h, vers la ville aux 500 sites archéologiques, en l’occurrence, Frenda, distante d’une cinquantaine de kilomètres du chef-lieu de wilaya Tiaret.
La délégation des cadres de l’éducation conduite par le directeur de l’ITE M. Kacem Ahmed et les professeurs encadreurs Messieurs Bahloul Mohamed et Rabhi Mohamed et le guide Djilali Alouane, est passée par les localités de Mellakou, Medrissa et Medroussa pour arriver vers 10h à la ville de Frenda. Directement, la délégation s’est dirigée vers la localité de Taghzout, à 4 km de Frenda, où il y a les grottes, et où le sociologue Abderrahmane Ibn Khaldoun écrivit son introduction. D’après M. Benradia Benbrahim gardien du site en question, ces grottes au nombre de cinq ont été construites ou plutôt forées à travers les montagnes en 71
avant J.-C.
Le sociologue Ibn Khaldoun est né le 27 mai 1332, il a voyagé en Tunisie puis au Maroc puis en Algérie. Il a été chargé d’une mission par le gouverneur de Tlemcen, de passage, par hasard, à Frenda, il découvrit ces grottes où il y passa plusieurs années à rédiger son introduction, quelques années plus tard, il se rendit à Tunis puis à La Mecque et mourut en 1406.
Selon le gardien du site, la ville de Frenda compte environ 450 sites archéologiques et historiques dont les grottes, la ville de Tagdempt, capitale des Rostémides et beaucoup d’autres sites quelque peu connus de la population des Tihert.
La deuxième escale de la visite des inspecteurs dans la même ville était la bibliothèque de Jacques Berque, une bibliothèque annexe de celle d’El Hamma d’Alger et inaugurée par le président de la république.
Elle a été baptisée en son nom parce que ce sociologue qui a fait ses études primaires et moyennes dans la ville de Frenda, après ses études supérieures en Sorbonne et qui est revenu à sa ville natale où il a fait don à sa ville de plusieurs livres, des interviews, et des archives d’une grande importance, Jacques Berque a fait un essai sur la traduction du Coran, il a également fait la traduction du fameux livre Lissan al Arab et L’introduction d’Ibn Khaldoun, les poésies de l’époque d’avant l’Islam, et le livre de Kitab Al Aghani d’El-Isphahani.
En 2015, son fils et sa femme sont revenus à la ville de Frenda où ils ont fait don de plusieurs livres, des interviews et quelques archives pour les chercheurs désirant revisiter la vie du sociologue. Ici à Frenda, beaucoup de citoyens s’interrogent sur la question s’il est converti à l’Islam ou non même si ses nombreuses œuvres penchent vers la première réponse.
L’après-midi, les inspecteurs ont été conviés à un couscous dans la ville de Aïn-Hadid chez un notable de la ville, quelque temps après, la délégation s’est rendue au site archéologique Lajdar, lieu où sont érigés les tombeaux berbères , une sorte de Pyramides des Pharaons de l’Égypte antique, selon un agent. sur les lieux, ces tombeaux au nombre de treize ont été bâtis par les Berbères entre le 4e et le 5e siècle avant J.-C., chaque montagne abrite un tombeau, à l’intérieur de celui-ci, on trouve une conduite d’une largeur d’un mètre, et menant à plusieurs salles destinées aux membres de la famille régnante, plusieurs cercueils contenant les ossements des gouverneurs berbères ont été emportés vers la France durant l’époque coloniale, malgré les appels incessants des autorités locales et les chercheurs de la région pour restituer ces cercueils, patrimoine de notre pays qui sont restés sans suite, une autre histoire qui s’ajoute à celle des crânes des combattants algériens.
Enfin, le dernier point de cette visite de prospection des hôtes de la ville de Tiaret était les cascades de Aïn Dhaouya, un site paradisiaque implanté entre les montagnes où se déversent les eaux à partir d’une montagne, un paysage qui rappelle bien les chutes de Niagara, les inspecteurs étaient charmés par ce paysage féerique, occasion pour eux d’immortaliser cet évènement par des photos souvenirs dans cette piscine naturelle située à quelque quinze kilomètres du chef-lieu de la wilaya.
Le périple culturel et de découverte a pris fin à 18h, les inspecteurs étaient éreintés de ce voyage fatigant mais ô combien important dans leur carrière éducative.
Quelques impressions des inspecteurs
M. Nedjadi kouider inspecteur de Saïda : «Ce fut une sortie pleine d’enseignements, on a découvert plusieurs sites réputés mondialement mais méconnus des Algériens, bravo aux organisateurs de cette visite».
M. Benaribi Amar (Mila) : «Personnellement, j’ignorais qu’il existait de beaux endroits dans notre pays, les grottes du savant Ibn Khaldoun, la bibliothèque de Jacques Berque, c’est très instructif comme visite».
Salah Belkallouche
La délégation des cadres de l’éducation conduite par le directeur de l’ITE M. Kacem Ahmed et les professeurs encadreurs Messieurs Bahloul Mohamed et Rabhi Mohamed et le guide Djilali Alouane, est passée par les localités de Mellakou, Medrissa et Medroussa pour arriver vers 10h à la ville de Frenda. Directement, la délégation s’est dirigée vers la localité de Taghzout, à 4 km de Frenda, où il y a les grottes, et où le sociologue Abderrahmane Ibn Khaldoun écrivit son introduction. D’après M. Benradia Benbrahim gardien du site en question, ces grottes au nombre de cinq ont été construites ou plutôt forées à travers les montagnes en 71
avant J.-C.
Le sociologue Ibn Khaldoun est né le 27 mai 1332, il a voyagé en Tunisie puis au Maroc puis en Algérie. Il a été chargé d’une mission par le gouverneur de Tlemcen, de passage, par hasard, à Frenda, il découvrit ces grottes où il y passa plusieurs années à rédiger son introduction, quelques années plus tard, il se rendit à Tunis puis à La Mecque et mourut en 1406.
Selon le gardien du site, la ville de Frenda compte environ 450 sites archéologiques et historiques dont les grottes, la ville de Tagdempt, capitale des Rostémides et beaucoup d’autres sites quelque peu connus de la population des Tihert.
La deuxième escale de la visite des inspecteurs dans la même ville était la bibliothèque de Jacques Berque, une bibliothèque annexe de celle d’El Hamma d’Alger et inaugurée par le président de la république.
Elle a été baptisée en son nom parce que ce sociologue qui a fait ses études primaires et moyennes dans la ville de Frenda, après ses études supérieures en Sorbonne et qui est revenu à sa ville natale où il a fait don à sa ville de plusieurs livres, des interviews, et des archives d’une grande importance, Jacques Berque a fait un essai sur la traduction du Coran, il a également fait la traduction du fameux livre Lissan al Arab et L’introduction d’Ibn Khaldoun, les poésies de l’époque d’avant l’Islam, et le livre de Kitab Al Aghani d’El-Isphahani.
En 2015, son fils et sa femme sont revenus à la ville de Frenda où ils ont fait don de plusieurs livres, des interviews et quelques archives pour les chercheurs désirant revisiter la vie du sociologue. Ici à Frenda, beaucoup de citoyens s’interrogent sur la question s’il est converti à l’Islam ou non même si ses nombreuses œuvres penchent vers la première réponse.
L’après-midi, les inspecteurs ont été conviés à un couscous dans la ville de Aïn-Hadid chez un notable de la ville, quelque temps après, la délégation s’est rendue au site archéologique Lajdar, lieu où sont érigés les tombeaux berbères , une sorte de Pyramides des Pharaons de l’Égypte antique, selon un agent. sur les lieux, ces tombeaux au nombre de treize ont été bâtis par les Berbères entre le 4e et le 5e siècle avant J.-C., chaque montagne abrite un tombeau, à l’intérieur de celui-ci, on trouve une conduite d’une largeur d’un mètre, et menant à plusieurs salles destinées aux membres de la famille régnante, plusieurs cercueils contenant les ossements des gouverneurs berbères ont été emportés vers la France durant l’époque coloniale, malgré les appels incessants des autorités locales et les chercheurs de la région pour restituer ces cercueils, patrimoine de notre pays qui sont restés sans suite, une autre histoire qui s’ajoute à celle des crânes des combattants algériens.
Enfin, le dernier point de cette visite de prospection des hôtes de la ville de Tiaret était les cascades de Aïn Dhaouya, un site paradisiaque implanté entre les montagnes où se déversent les eaux à partir d’une montagne, un paysage qui rappelle bien les chutes de Niagara, les inspecteurs étaient charmés par ce paysage féerique, occasion pour eux d’immortaliser cet évènement par des photos souvenirs dans cette piscine naturelle située à quelque quinze kilomètres du chef-lieu de la wilaya.
Le périple culturel et de découverte a pris fin à 18h, les inspecteurs étaient éreintés de ce voyage fatigant mais ô combien important dans leur carrière éducative.
Quelques impressions des inspecteurs
M. Nedjadi kouider inspecteur de Saïda : «Ce fut une sortie pleine d’enseignements, on a découvert plusieurs sites réputés mondialement mais méconnus des Algériens, bravo aux organisateurs de cette visite».
M. Benaribi Amar (Mila) : «Personnellement, j’ignorais qu’il existait de beaux endroits dans notre pays, les grottes du savant Ibn Khaldoun, la bibliothèque de Jacques Berque, c’est très instructif comme visite».
Salah Belkallouche
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire