Ils se cachent le jour pour ne sortir que la nuit et gare à celui qui aura la malchance de les rencontrer sur son chemin. A la vue des humains, les aboiements s’enclenchent, l’attaque se prépare et aussitôt commence le « massacre ».
Seule la fuite à toutes jambes pourrait sauver « le gibier humain» providentiel de la meute en furie.
Les citoyens n’en peuvent plus, particulièrement ceux habitant ou devant passer à proximité des décharges et des bacs à ordures, où abondent les restes de nourriture, lieu de rendez-vous privilégié des chiens, chats et autres animaux nés de croisements entre chiens, chacals et renards.
Ces bêtes errantes sont un danger permanent pour les humains.
Que peut bien faire un citoyen face à une meute de canidés en mal de nourriture sinon se faire lacérer mordre ou tuer. Heureusement pour la plupart des victimes d’attaques de canidés des hommes se sont trouvés là par hasard, ou attirés par les aboiements des chiens et autres grognements et hurlements à faire dresser les cheveux sur la tête.
Des dizaines de personnes ont été mordues par ces bêtes très souvent enragées. Il y a si peu, dans une des communes du sud de la wilaya de Tiaret, un troupeau de moutons avait été victime d’une attaque de chiens enragés et toutes les bêtes mordues ont dû être enterrées car porteuses du virus de la rage.
Les battues organisées par les communes, comparativement au nombre de chiens errants demeurent insignifiantes, surtout lorsque l’on sait que les femelles mettent bas plusieurs petits à la fois, d’où leur multiplication accélérée dans les périphéries des agglomérations et même dans les artères des villes.
Ces bêtes ne craignent plus les hommes. Aussi, seules des battues périodiques peuvent mettre fin à l’errance de ces animaux, autrefois amis de l’homme, devenus sauvages, parce que abandonnés par leurs maîtres.
Tous les P/APC sont unanimes quant à la nécessité d’organisation de battues périodiques pour mettre fin à ce fléau mais tiennent à préciser que pour de telles opérations, il leur faut de grandes quantités de cartouches que malheureusement ils n’ont pas dans leurs armureries.
Tous les P/APC sont unanimes quant à la nécessité d’organisation de battues périodiques pour mettre fin à ce fléau mais tiennent à préciser que pour de telles opérations, il leur faut de grandes quantités de cartouches que malheureusement ils n’ont pas dans leurs armureries.
La wilaya, chargée de fournir les communes en cartouches, ne satisfait que partiellement les besoins de ces dernières et ne leur octroie que deux ou trois cents cartouches, un nombre insignifiant comparativement au nombre de chiens errants « se promenant » à travers les champs, les forêts et les rues des agglomérations.
Combien de chiens peut-on tuer avec une centaine de cartouches ?
Faut-il encore que les chasseurs chargés de la battue soient de bons « viseurs » ?
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