Les participants à un atelier sur le braconnage et le commerce illégal d’animaux sauvages, tenu mardi au 6ème commandement régional de la gendarmerie nationale (CR-GN) à Tamanrasset, ont plaidé pour une approche participative dans la lutte contre ce phénomène.
L e commandant du 6ème CR-GN, colonel Abdelkrim Remli, a indiqué qu’il appartenait d’oeuvrer à la recherche de solutions selon une approche participative en associant les différents acteurs et secteurs concernés dans la lutte contre le braconnage et le commerce illicite d’animaux sauvages. “L’action préventive est également de mise afin de tarir toutes les sources alimentant ce phénomène néfaste aussi bien pour cette richesse animale, mais aussi sur l’environnement”, a-t-il ajouté.
Les comportements négatifs qui portent atteinte aux différents types d’animaux sauvages protégés, à l’instar d’espèces de gazelles, du mouflon et autres, sont “inadmissibles” car constituant une cause directe de leur extinction, a affirmé, de son côté, Mohamed Abbès, directeur central à la Direction générale des Forêts, prônant lui aussi l’implication de tous les acteurs dans les efforts de lutte contre le braconnage et l’adoption de mesures concrètes pour y faire face.
Le président de l’association des chasseurs de la wilaya de Tamanrasset, Belkheir Sebgag, a, pour sa part, jugé “plus que nécessaire” une action de sensibilisation du citoyen et des éleveurs, notamment dans les villages et les zones sahariennes, en les informant sur les risques que font peser sur la survie de l’espèce et sur l’équilibre environnemental, le braconnage d’animaux sauvage et leur commerce illicite.
Des brigades de protection de l’environnement ont été créées en 2017 dans différentes régions du pays, dont une à In- Salah, qui travaillent sur les atteintes à l’environnement et élaborent des procès verbaux qu’elles transmettent à la justice, ont fait savoir les services de la Gendarmerie nationale de Tamanrasset.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire