Dans le cadre des festivités de Yennayer 2968, la direction de la Jeunesse et des Sports de la wilaya de Tissemsilt, en collaboration avec l’ODEJ de Tissemsilt, sous le haut patronage de Monsieur le Ministre de la Jeunesse et des Sports et sous l’égide de Monsieur le wali de Tissemsilt, organise du 11 au 14 janvier 2018, un Salon national des collectionneurs professionnels.
Cette initiative louable, se déclinant sous la forme d’une imposante collection, se veut, selon les organisateurs, une réunion systématique d’objets ayant une certaine valeur esthétique, historique ou encore, qui sont appréciés à cause de leur rareté et de leur originalité.
La salle polyvalente, ex-ODEJ de Tissemsilt, a connu une effervescence toute particulière avant-hier, à l’occasion de l’ouverture du Salon national des collectionneurs professionnels. C’est au cœur de cet édifice, à l’architecture spécifique, à la région, que le coup d’envoi du Salon a été donné par le wali de Tissemsilt Abdelkader Benmessaoud, accompagné des directeurs d’exécutifs.
Un accueil chaleureux et une organisation impeccable, de la part des organisateurs qui ont fait une réussite de ce Salon national des collectionneurs professionnels.
Ce Salon du collectionneur est une aubaine, aussi bien pour la quarantaine d’exposants, que pour le public. Les collectionneurs professionnels ont démontré toutes leurs capacités artistiques pour présenter au mieux les différentes thématiques, à l’occasion de ce Salon national.
Des collectionneurs des deux sexes, très passionnés, ont répondu présents à ce grand rassemblement.
En effet, ces passionnés d’objets anciens sont venus, avec dans leurs escarcelles, des objets renfermant des siècles d’histoire.
Ces objets anciens, sélectionnés pour leur valeur historique, rareté et originalité, s’intéressent notamment à la cartophilie, la philatélie, la photographie, les bijoux, les médailles et colliers, la poterie, les objets antiques, de pin’s, ainsi que les pièces de monnaie et les billets de banques.
Ce Salon national des collectionneurs professionnels, intitulé «Algérien et fier d’être Amazigh», regroupera les collectionneurs passionnés par cette activité venus de différentes wilayas, au nombre de 12, (Alger, Chlef, Blida, Médéa, Souk Ahras, Bordj Bou Arreridj, Sétif, Oran, Mascara, Ouargla et l’organisatrice Tissemsilt).
Ce Salon national des collectionneurs professionnels vise la sauvegarde du patrimoine matériel et la création d’espaces de communion, pour les collectionneurs des divers articles de valeur et l’échange des différentes expériences dans ce domaine. Le visiteur peut ainsi y découvrir des photographies du vieil Alger, datant du 19e siècle, des cartes postales qui remontent à l’époque coloniale ou encore des pièces de monnaie en circulation en Algérie, entre les années 1920 et les années 1980.
Ce Salon national des collectionneurs professionnels vise la sauvegarde du patrimoine matériel et la création d’espaces de communion, pour les collectionneurs des divers articles de valeur et l’échange des différentes expériences dans ce domaine. Le visiteur peut ainsi y découvrir des photographies du vieil Alger, datant du 19e siècle, des cartes postales qui remontent à l’époque coloniale ou encore des pièces de monnaie en circulation en Algérie, entre les années 1920 et les années 1980.
D’anciens modèles d’appareils photos, munis d’objectifs, zooms et chambres noires, figurent aussi, parmi les objets exposés ainsi que des ustensiles d’antan, comme des plateaux en cuivre, des quinquets, des chandeliers en bronze et autres moulins à café, en bois d’époque.
Des philatélistes, des cartophiles estiment qu’offrir un espace aux collectionneurs pour exposer leurs objets personnels, permet de susciter chez les jeunes, la passion des objets et de leur conservation, témoins d’une époque ou d’un chapitre de l’histoire.
Des philatélistes, des cartophiles estiment qu’offrir un espace aux collectionneurs pour exposer leurs objets personnels, permet de susciter chez les jeunes, la passion des objets et de leur conservation, témoins d’une époque ou d’un chapitre de l’histoire.
De l’autre côté, un collectionneur propose au visiteur, une collection qualitativement riche de photographies remontant à la fin du 18e siècle-début 20e, d’auteurs suisses, espagnols et d’autres nationalités, mettant en scène le quotidien difficile de la population algérienne sous occupation coloniale.
Selon ce photographe, dont l’intérêt va surtout à la photo ancienne en noir et blanc, la collection est d’abord une passion, mais elle joue aussi un rôle de mémoire, estimant, que c’est à travers les photographies que les générations futures découvrent un tant soi peu, les conditions sociales dans lesquelles vivaient leurs aînés.
Il a émis le souhait, de voir des espaces d’exposition se multiplier pour permettre aux collectionneurs de se rencontrer régulièrement et de partager leur passion avec le grand public. A ce propos, le vœu du photographe est de pouvoir exposer un jour, dans un musée dédié aux collectionneurs et qui sera un lieu d’échange, permettant également de créer une synergie à long terme, entre passionnés d’objets anciens.
Il a émis le souhait, de voir des espaces d’exposition se multiplier pour permettre aux collectionneurs de se rencontrer régulièrement et de partager leur passion avec le grand public. A ce propos, le vœu du photographe est de pouvoir exposer un jour, dans un musée dédié aux collectionneurs et qui sera un lieu d’échange, permettant également de créer une synergie à long terme, entre passionnés d’objets anciens.
Un autre collectionneur propose une variété de belles cartes postales, datant du XVIII et du XXe siècle. C’est dit-il, en se lançant très jeune dans la collection de timbres, qu’il a été attiré par d’autres envies de collectionner. Un autre collectionneur de pièces et de monnaies algériennes, propose une riche variété de pièces en argent et en cuivre, datant de l’avant et de l’après indépendance.
’ensemble de son imposante collection, il l’a acquise, grâce à des achats, à des échanges ou des cadeaux. Une fois, une pièce acquise, le collectionneur se plaît à se renseigner sur sa datation en parcourant des livres de référence. Parmi cette riche monnaie, est exhibé un billet de banque de mille francs, émis par la Banque d’Algérie en 1924. Ce même billet, révèle-t-il, est cédé en France à 500 euros.
’ensemble de son imposante collection, il l’a acquise, grâce à des achats, à des échanges ou des cadeaux. Une fois, une pièce acquise, le collectionneur se plaît à se renseigner sur sa datation en parcourant des livres de référence. Parmi cette riche monnaie, est exhibé un billet de banque de mille francs, émis par la Banque d’Algérie en 1924. Ce même billet, révèle-t-il, est cédé en France à 500 euros.
Cette riche exposition de pièces anciennes contient des trésors inestimables. Une virée du côté de la salle polyvalente ex-ODEJ de Tissemsilt, est plus que recommandée.
Mohamed Achraf
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