Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière va mettre en service dès mercredi prochain une «cellule de veille » au niveau de ses structures pour assurer le suivi de la disponibilité des médicaments.
«Le ministère de la Santé prévoit, dans le cadre du comité de concertation de se réunir mercredi prochain afin de créer une cellule de veille avec l’objectif de rendre disponible le médicament et de débattre de façon régulière des obstacles qui empêchent cette disponibilité », a précisé à ce sujet le directeur général de la Pharmacie centrale des hôpitaux au ministère de la Santé. Selon Hamou Hafed qui s’est exprimé sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale, les perturbations signalées par les professionnels de la santé sont dues à des « tensions exogènes ». S’agissant des médicaments importés plus précisément, le responsable a expliqué que la fluctuation des prix à l’international empêche les laboratoires d’établir des programmes prévisionnels d’importation à long terme.
A propos des produits pharmaceutiques fabriqués localement, le directeur de la PCH assure que la tutelle répercute l’information immédiatement auprès des producteurs lorsqu’un problème est signalé, pour faire en sorte que le marché soit alimenté en permanence.
Il s’est par ailleurs « félicité » que la production locale réponde à près de 50 % des besoins en la matière. « Ceci grâce aux 84 unités de fabrication existantes à l’échelle nationale et à une progression de plus de 15 % enregistrée durant les trois dernières années par l’industrie pharmaceutique nationale», a-t-il expliqué. Sollicité sur le problème particulier des médicaments pour cancéreux, il a affirmé que « la disponibilité des produits hospitaliers » ne pose pas de soucis et a expliqué que les perturbations dénoncées par les malades sont la cause de problèmes de gestion des commandes qui ne se fait pas ou se fait en retard ». Après avoir affirmé que la disponibilité du médicament ne se pose pas, le directeur de la PCH a annoncé une prévision de dépenses par la PCH de l’ordre de 94 milliards de dinars pour l‘année 2018. Cette dépense, a-t-il rappelé, est passée de 75 milliards de dinars en 2015 à 88 milliards de dinars en 2017.
Le SNAPO satisfait
En ce qui concerne la facture d’importation du médicament, elle est maitrisée autour de 1,7 à 1,8 milliard de dollars, a indiqué le docteur Hafed. « La PCH fait très bien son travail », en tenant compte des besoins des hôpitaux en médicaments, a-t-il assuré avant de faire état d’un projet avec le ministère de la Poste, des Télécommunications, des Technologies, et du Numérique, pour la mise en place d’un logiciel reliant les hôpitaux à leur direction, aux Directeurs de Santé publique (DSP) ainsi qu’à la tutelle afin de prendre les décisions en temps opportun par rapport à la disponibilité des médicaments. A propos de l’installation imminente de la cellule de veille, il s’agit de l’une «des revendications du Snapo », a réagi Messaoud Belambri, président du syndicat national des pharmacies d’officines. Le président du syndicat national des pharmaciens fait savoir que depuis décembre dernier, tous les acteurs du médicament des deux secteurs public et privé ont entamé des réunions avec la tutelle, dans le cadre d’un comité de concertation. Ce Comité de concertation, a-t-il précisé, regroupe outre le Snapo, l’ensemble des opérateurs de la filière pharmaceutique, l’Union nationale des opérateurs de la Pharmacie (Unop), le Syndicat algérien de l’industrie pharmaceutique (Saip), l’Agence nationale des produits pharmaceutiques (ANPP), les représentants des distributeurs, ainsi que la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH), indique M. Belambri. Il a eu pour, entre autres, revendications la création d’une structure de veille permettant de suivre le marché du médicament, la disponibilité du produit pharmaceutique dans notre pays, et de prévenir toute tension susceptibles de perturber leur disponibilité ainsi que leur distribution.
La dernière réunion de concertation, rappelle M. Belambti, a été consacrée à consolider l’aspect prévisionnel des programmes d’importation des médicaments par les laboratoires pharmaceutiques. La cellule de veille, ajoute M. Belambri, « aidera à suivre tous les problèmes qui touchent à la disponibilité du médicament. Elle va permettre d’agir avec anticipation même dans le cas de pénurie, celle-ci sera d’ailleurs moins importante et moins longue », prédit M. Belambri.
En ce qui concerne la facture d’importation du médicament, elle est maitrisée autour de 1,7 à 1,8 milliard de dollars, a indiqué le docteur Hafed. « La PCH fait très bien son travail », en tenant compte des besoins des hôpitaux en médicaments, a-t-il assuré avant de faire état d’un projet avec le ministère de la Poste, des Télécommunications, des Technologies, et du Numérique, pour la mise en place d’un logiciel reliant les hôpitaux à leur direction, aux Directeurs de Santé publique (DSP) ainsi qu’à la tutelle afin de prendre les décisions en temps opportun par rapport à la disponibilité des médicaments. A propos de l’installation imminente de la cellule de veille, il s’agit de l’une «des revendications du Snapo », a réagi Messaoud Belambri, président du syndicat national des pharmacies d’officines. Le président du syndicat national des pharmaciens fait savoir que depuis décembre dernier, tous les acteurs du médicament des deux secteurs public et privé ont entamé des réunions avec la tutelle, dans le cadre d’un comité de concertation. Ce Comité de concertation, a-t-il précisé, regroupe outre le Snapo, l’ensemble des opérateurs de la filière pharmaceutique, l’Union nationale des opérateurs de la Pharmacie (Unop), le Syndicat algérien de l’industrie pharmaceutique (Saip), l’Agence nationale des produits pharmaceutiques (ANPP), les représentants des distributeurs, ainsi que la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH), indique M. Belambri. Il a eu pour, entre autres, revendications la création d’une structure de veille permettant de suivre le marché du médicament, la disponibilité du produit pharmaceutique dans notre pays, et de prévenir toute tension susceptibles de perturber leur disponibilité ainsi que leur distribution.
La dernière réunion de concertation, rappelle M. Belambti, a été consacrée à consolider l’aspect prévisionnel des programmes d’importation des médicaments par les laboratoires pharmaceutiques. La cellule de veille, ajoute M. Belambri, « aidera à suivre tous les problèmes qui touchent à la disponibilité du médicament. Elle va permettre d’agir avec anticipation même dans le cas de pénurie, celle-ci sera d’ailleurs moins importante et moins longue », prédit M. Belambri.
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