Une centaine de familles nomades et semi nomades des parcs culturels de l'Ahaggar et du Tassili N'Ajjer ont bénéficié d'une centaine de kits solaires récemment installés par la direction du projet des parcs culturels algériens (Ppca), a-t-on appris auprès de son directeur Salah Amokrane.
Un lot de 88 kits solaires mobiles, alimentant les foyers et les équipements de surveillance des parcs, ainsi que 15 pompes solaires pour les puits de parcours ont été installés dans le cadre du "projet conservation de la biodiversité d’intérêt mondial et utilisation durable des services écosystémiques" dans les parcs culturels en Algérie.
L'opération a été menée en partenariat avec le bureau "Etudes et Réalisations en Energies Renouvelables", filiale du Centre du développement des énergies renouvelables (Cder) qui à a installé des kits solaires pour 40 familles nomades du parc de l'Ahaggar et 48 autres installées dans le parc du Tassili N'Ajjer.
Les offices nationaux des parcs culturels de l’Ahaggar et du Tassili N’Ajjer ont accompagné ces opérations par un travail d’identification des bénéficiaires et par un appui logistique lors des réalisations sur le terrain. L’effet positif sur les conditions de vie des populations concernées est "incontestable" selon Salah Amokrane qui juge "prématuré aujourd'hui" de mesurer l’impact de ces opérations sur la préservation de la biodiversité.
Le choix des sites d'implantation des pompes solaires a été étudié afin de profiter également à la faune sauvage, a-t-il précisé. Ce programme qui en est à sa deuxième phase (2014-2019) développe des mécanismes de gestion collaborative des ressources, en impliquant les populations locales et les directions des deux parcs culturels, dans le but développer la recherche dans le domaine des énergies solaires, explique le directeur du projet.
Le projet de préservation de la biodiversité d’intérêt mondial et l’utilisation durable des services éco-systémiques dans les parcs culturels en Algérie, a été lancé, dans sa première phase, en septembre 2005 pour une durée de trois ans en vue de renforcer les mécanismes et instruments de gestion de la biodiversité, au plan juridique et institutionnel, pour les parcs du Tassili et de l’Ahaggar.
Elaboré par le ministère de la Culture, avec le concours du programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), ce projet avait organisé en août dernier une formation sur la conservation de la biodiversité pour des cadres chargés de la gestion des parcs culturels.
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