Les automobilistes ont bien ri, en apercevant, le vendredi dernier, sur la route de Tiaret - Ain kermès , un homme, le parapluie déployé, attendant le bus.
Un parapluie, par près de 40 °C a l’ombre, c’est plutôt insolite, mais quand on comprend que le parapluie, cet appareil formé d’une étoffe tendue pour se protéger de la pluie, peut aussi protéger du canicule soleil, on comprend la réaction de cet homme : tout ce qui importe pour lui, c’est se protéger des rayons impitoyables du soleil qui lui brûle la tête et le visage !
Le parapluie c’est mieux qu’un chapeau ou une casquette qui colle à la tête et fait suer...
Mais ce brave homme n’aurait pas eu besoin de déployer son parapluie si, en cet endroit où passe le bus, il avait disposé d’un abribus : un abribus avec un toit, qui mette à l’abri du soleil et offre un siège pour attendre tranquillement le bus !
Mais ici, comme en beaucoup d’arrêts fixes, il n’y a pas d’abribus, souvent même, il n’y a pas de panneau pour indiquer qu’il s’agit d’un arrêt.
Et si les gens connaissent ces points c’est surtout par habitude : un étranger qui voudrait prendre le bus, se perdrait certainement, sur ces routes de campagne !
La construction d’abribus ne doit pas être une charge insupportable pour les budgets des communes : quelques parpaings, quelques kilos de fer, quelques sacs de ciments et l’édifice est sur pied.
C’est simple, peu onéreux et surtout très utile, non seulement l’été mais aussi l’hiver où il faut attendre le bus sous la pluie, le vent ou la neige.
Alors, messieurs les élus, avant de songer aux grandes œuvres, pensez un peu à toutes ces personnes qui crèvent de chaleur ou de froid à attendre, dans vos communes, le bus !
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