Ain kermès est sale et ce n’est pas cette campagne de nettoiement qui va être lancée à partir de ce week-end par les services de la commune qui en changera l’aspect. Il n’y a pas un quartier où l’on ne remarque des amas d’ordures. Le laisser-aller des autorités communales, autant que celui des habitants, est stupéfiant.
Chacun à une responsabilité dans cette situation qui prend les allures d’une fatalité poursuivant une ville qui n’est plus propre comme se plaient à le dire ceux qui l’ont connu petits et qui n’en gardent que des images écornées qu’on préfère accrocher aux murs.
Les citoyens ayant eu écho de l’arrivée d’un nouveau Chef Daira l’interpellent, via la toile, pour une amélioration de leurs conditions de vie. Ils lui demandent d’intervenir en urgence pour « sauver ce qui peut l’être ».
Ils soulèvent notamment le mauvais état des routes et des trottoirs, le problème de la circulation, les dysfonctionnements du transport urbain…
Il est vrai que l’état des lieux n’est guère reluisant et ne fait qu’empirer de jour en jour.
Une anarchie indescriptible et un dépotoir entourant le marché central des fruits et légumes du centre-ville règnent au cœur de la ville censé être la vitrine d'Ain kermès. La campagne de lutte contre l’occupation des trottoirs s’est essoufflée et l’on assiste à une prolifération du marché informel le long des trottoirs et autres espaces publics…
Mais, il n’y a pas que les vendeurs à la sauvette qui obstruent la voie publique, il y a aussi des commerçants implantés légalement qui ont procédé à des extensions de leurs commerces sur la même voie.
Cela a, bien entendu, créé un désordre et des difficultés de circulation autant pour les automobilistes que pour les piétons.
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