Certes l’incivisme est une des causes de ce phénomène de la saleté qui nous envahit un peu partout. Or, cette saleté n’est pas récente, elle date depuis longtemps ou plus exactement depuis l’explosion démographique des années 80 et la période de crise dans les années 90 où l’on n’a pas su gérer les ordures dans nos villes et grandes agglomérations.
A aucun moment des trente dernières années, nous n’avons mené d’actions de sensibilisation contre les ordures et/ou éduquer le citoyen contre la saleté.
Tiaret ville, par exemple, a vécu ce phénomène au début de ce siècle.
A Tiaret, de grands efforts ont été fournis pour éradiquer cette saleté.
Aujourd’hui, cette saleté ne revient pas uniquement à Tiaret mais un peu partout même dans nos lieux de détente.
C’est dire que le mal est aussi ailleurs que ce soit dans la prévention ou dans la gestion des ordures.
A Tiaret , comme ailleurs, nos rues sont dépourvues de sacs en plastics ou de bidons pour déposer ses «petites» ordures.
Dans nos cités, on continue de les équiper avec de «petits» conteneurs à ordures alors que dans les pays modernes on utilise des conteneurs de grandes contenances en privilégiant le tri des ordures.
Chez nous, le tri dans nos foyers est inexistant. Raison pour laquelle, nous avons d’importantes quantités d’ordures à prélever.
Or, ailleurs, les déchets agronomiques ne sont pas si importants alors que les ordures «solides» ne sont évacuées des foyers qu’une fois dans la semaine.
Chez nous, le plastic pose problème et les sacs et bouteilles en plastique sont partout même dans les champs d’agriculture et rivières.
Ailleurs, la guerre et la chasse contre les sacs en plastic est déclarée et ils seront interdits dans peu de temps. Or, chez nous, les sac en plastic pullulent.
La propreté est une valeur civilisationnelle et citoyenne. Il faut agir vite contre cette saleté.
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