La direction de la jeunesse et des sports, en collaboration avec l’Office des établissements des jeunes et l’Association de wilaya pour la promotion des activités de la jeunesse, a concocté un programme de sensibilisation et de vulgarisation autour du travail des enfants, un fléau dévastateur et non sans conséquences sur les enfants.
A Tiaret, le phénomène -bien qu’il soit visible notamment au niveau de la sablière sur les hauteurs de la ville où des mineurs et même des enfants sont exploités pour quelques sous-, l’on ne dispose pas malheureusement de statistiques fiables comme cela se passe partout en Algérie. A Tiaret, les enfants exercent généralement de petits métiers comme serveurs, cafetiers, plongeurs, parkingeurs, journaliers dans les sablières, récupérateurs de matériaux dans les décharges pour subvenir à leurs besoins et très souvent à ceux de leurs parents, mais sans pour autant en évaluer les conséquences.
C’est justement dans cette optique que les organisateurs de l’événement ont focalisé leurs activités s’articulant essentiellement sur des tables rondes, des interventions animées par des psychologues, sociologues, juristes et imams. Ce qui a donné plus de crédit à ces journées de sensibilisation, c’est sans conteste la participation de l’association Kafil El Yatim. L’ODEJ, comme à l’accoutumée, s’est chargé de la réalisation d’un spot audio et la confection de supports d’informations, dépliants, prospectus et affiches à même de réaliser un documentaire sur le sujet.
L’animation s’est étalée au niveau des places publiques pour ce qui est des contacts avec les enfants et leurs parents (clowns, concours de dessin, exhibitions sportives), et aussi à travers les salles de sports où ont été organisés des tournois de football sous le thème «Non au travail des enfants». Même la radio locale a été impliquée au programme en animant un plateau en présence de spécialistes de la question. L’ODEJ est allé même jusqu’à diffuser des appels de lutte contre le fléau par le biais de sa page facebook, laquelle a suscité la réaction de bon nombre de citoyens ayant unanimement condamné cette pratique.
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