En effet, de nombreux fast-food, restaurants et autres salons de thé se sont transformés en un tour de main en vendeurs de pâtisseries orientales, zlabia et qalb el louz, en vedettes des devantures. Aux quatre coins de la ville, les «commerces» de gâteaux orientaux sont visibles, souvent dans des conditions d'hygiène déplorables. Pis encore, un gérant de salon de coiffure a même trouvé le moyen de transformer son commerce en local de vente de pâtisserie orientale, proposant zlabia et autre qalb el louz avant de fermer boutique deux jours plus tard, craignant la «visite» des inspecteurs des services du commerce. Les vendeurs à la sauvette sont également de retour, encombrant les principales artères et rues de la ville. «La disponibilité des fruits et légumes en abondance a contribué à créer de nombreux points de vente anarchiques, comme c'est le cas le long de la rue Thiers ou encore près de l'ex-monument aux morts», commente Ali, un boucher au marché couvert. De grandes quantités de pain sont également gaspillées chaque jour, à juger par ces sacs pleins de pain rassis, déposés au bas des immeubles. Fabriquée dans un four banal, datant des années quarante et toujours en activité sur le boulevard Emir Abdelkader, même la fougasse, particulièrement apprécié pendant ce mois de toutes les envies, n'a plus la cote. Quant au pain «volcan», une galette préparée à base de semoule et cuite au four traditionnel construit à base de paille et de bouse de vache, presque plus personne n'y prête attention tellement sa cherté, jusqu'à 40 dinars/pièce, est loin de garantir une qualité qui n'est qu'un lointain bon souvenir pour les nostalgiques du ramadhan d'antan.
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6/02/2017
Tiaret: Entre «opportunistes» et nostalgiques du ramadhan d'antan
En effet, de nombreux fast-food, restaurants et autres salons de thé se sont transformés en un tour de main en vendeurs de pâtisseries orientales, zlabia et qalb el louz, en vedettes des devantures. Aux quatre coins de la ville, les «commerces» de gâteaux orientaux sont visibles, souvent dans des conditions d'hygiène déplorables. Pis encore, un gérant de salon de coiffure a même trouvé le moyen de transformer son commerce en local de vente de pâtisserie orientale, proposant zlabia et autre qalb el louz avant de fermer boutique deux jours plus tard, craignant la «visite» des inspecteurs des services du commerce. Les vendeurs à la sauvette sont également de retour, encombrant les principales artères et rues de la ville. «La disponibilité des fruits et légumes en abondance a contribué à créer de nombreux points de vente anarchiques, comme c'est le cas le long de la rue Thiers ou encore près de l'ex-monument aux morts», commente Ali, un boucher au marché couvert. De grandes quantités de pain sont également gaspillées chaque jour, à juger par ces sacs pleins de pain rassis, déposés au bas des immeubles. Fabriquée dans un four banal, datant des années quarante et toujours en activité sur le boulevard Emir Abdelkader, même la fougasse, particulièrement apprécié pendant ce mois de toutes les envies, n'a plus la cote. Quant au pain «volcan», une galette préparée à base de semoule et cuite au four traditionnel construit à base de paille et de bouse de vache, presque plus personne n'y prête attention tellement sa cherté, jusqu'à 40 dinars/pièce, est loin de garantir une qualité qui n'est qu'un lointain bon souvenir pour les nostalgiques du ramadhan d'antan.
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