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2/24/2017

Café culturel, qu’en pensez-vous?

La névrose boulimique est en train de s’instaurer comme une norme dans l’espace public, en se laissant aller dans la promiscuité, sans mesures d’hygiène. 
Cette prolifération des fast-food laisse le consommateur désabusé par cette facilité de transformer son commerce ou son garage en un lieu de restauration en faisant fi des règles à respecter. 
Un gérant de pizzeria nous invite à visiter son local qui paraissait propre même si la présence de mouches ne semble pas le déranger car selon lui «c’est naturel. 
Les mouches quand il fait chaud, on n’y peut rien». Il est nécessaire de rappeler que les mesures d’hygiène doivent être drastiques si on veut éviter des intoxications alimentaires. 

Malgré lui, le citoyen se résout à cette fatalité et met de côté l’exigence en matière d’hygiène quel que soit le prix à payer. Devant ce gâchis et le délabrement des lieux censées apporter un plaisir gustatif, des petites cafètes émergent du lot en tenant compte des mesures d’hygiènes adéquates. Le nec plus ultra de ce genre de bistrots encore minoritaire mais qui demeure convoité par bon nombre de jeunes qui essaient de meubler ce vide social par des activités culturelles aussi diverses que variées. 
Ce type d’initiatives encore à l’état embryonnaire s’avère salutaire pour revitaliser l’âme des bistrots qui se noie dans une ambiance morose et qui traduit un caractère monotone pour les citoyens en quête d’endroit sympathique pour venir discutailler avec leurs amis. La mise en valeur de ce type d’endroits aura un avantage dans la mise en exergue de la mixité sociale. 
Cette ouverture encore timide donne à la jeune femme, un sentiment de privation, d’infériorité voire même de dégoût de soi. Il est inutile de rappeler que bon nombre de citoyens souffrent de l’inculture qui structure l’espace public en subissant le diktat du vide qui favorise en soi une guillotine sociale. 
Devant ce plaisir éphémère, nous ne pouvons esquiver le caractère un peu onéreux de ce type d’endroits, pour le jeune étudiant qui vivote uniquement avec sa bourse. 
Enfin, un café ou un restaurants devra inéluctablement faire référence au plaisir culinaire qui traverse les âges, et s’impose de génération en génération en transigeant avec la qualité des goûts. Devant ce voyage sensoriel placé sous le signe de la fragrance entre saveurs voluptueuses et arôme puissant, les bonnes gens vont trouver une quiétude morale.

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