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1/14/2017

Nouvel An amazigh 2967 Ambiance et ferveur à Relizane et à Sidi Bel Abbès

«C’est un moment historique qui nous ouvre grandes les portes pour une réelle réconciliation avec nous-mêmes», a souligné M. Ould Ali en marge des festivités de célébration du nouvel an organisées, ce week-end, dans l’enceinte du CEM Ahmed Benziane à Oued Djemaa, à quelques 13 bornes à l’est de Relizane.

En effet, l’opportunité était forte en enseignement puisque les présents ont été surpris par l’engagement des élèves et collégiens surtout qui se sont manifestés par une présentation en langue amazigh où ils ont relaté devant les hôtes de Difallah Othmane, l’initiateur, les circonstances ayant abouti à ce calendrier.
Encore, les enfants ont répété avec brio Avava Yenouva, la célèbre chanson d’Idir. Cette occasion a permis aussi aux invités de découvrir les différents plats que préparent les amazighs pour célébrer cette journée qui rappelle toujours la victoire de leur ancêtre Chachnak et roi amazigh qui a détrôné Ramsès II. Il est aussi utile de souligner que pas moins de 266 scolarisés suivent des cours de langue amazigh dans différents coins de la wilaya, notamment à Relizane, Ammi Moussa, Hemadena et Sidi M’hamed Benali. Ni l’inéluctable hausse des prix et encore moins le froid rigoureux de l’hiver n’ont dissuadé les habitants de Sidi Bel Abbès de faire leurs traditionnelles emplettes pour fêter le nouvel an amazigh (2967).
Un héritage séculaire qui, fortement ancré dans la vie socioculturelle des citoyens, a été célébré dans une ambiance empreinte de gaieté et de convivialité. Profondément attachées à ce rite millénaire, les familles Bel Abbessiennes se sont, en effet, retrouvées, comme le veut la tradition, autour de copieux repas soigneusement préparés pour marquer l’événement.
A base de produits et denrées alimentaires puisés dans le terroir, les fameux «cherchem», «berkoukès», «rougague», «msémmène»  sans oublier l’incontournable couscous si cher aux habitants, ont été, comme de coutume, les plats les plus prisés qu’ont eu à confectionner les ménages qui ont commémoré Yennayer, convaincus que cette fête est non seulement une authentique tradition à perpétuer indéfiniment mais aussi un événement de partage, de solidarité et d’entraide mutuelle.  
Issac B. et M. Habchi

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