Alors que les trois centres d’hémodialyse existants au niveau de la wilaya peinent à répondre aux besoins des patients dialysés, ces derniers continuent à subir le calvaire de la «patience» et ne savent plus à quel «générateur» se vouer.
Ces structures, indique-t-on, sont saturées et n’arrivent plus à satisfaire ni à prendre en charge convenablement les patients atteints de la cystinose néphropathique, pratiquement en augmentation.
Le centre d'hémodialyse de Saïda-Ville, le plus surpeuplé d’ailleurs de la wilaya, a été créé en janvier 1994, pour assurer des prestations au profit de 26 malades seulement, passant spontanément à 92 malades en 2008, activant sans aucun néphrologue, pour atteindre 123 malades en 2016. Aujourd’hui, côté moyens humains, il dispose d’un personnel qualifié (4 néphrologues, 2 médecins généralistes, un psychologue, une assistante médicale et 20 infirmiers), or, le seul problème qui existe, nous dit-on, c’est le surfonctionnement des générateurs qui dépassent largement l’activité légale (12 heures), passant jusqu’à 16 heures de séances, causant ainsi une grande souffrance aux patients.
Pour les 10 mois de l’année en cours, le nombre des séances a atteint près de 17 400 opérations.
Cependant, ils sont un peu plus de 240 insuffisants rénaux enregistrés à travers les trois structures de la wilaya : 123 malades à Saïda-Ville pour 20 générateurs ; 40 à Ouled-Brahim pour 8 générateurs et 76 à Aïn-Hadjar pour une dizaine de générateurs, sans compter les urgences.
Dans le même sillage, la DSP (Direction locale de la santé), consciente de la souffrance de cette frange sensible de la société, a procédé à la réalisation d’une nouvelle infrastructure d’hémodialyse dans la wilaya de Saïda, dont les travaux, qui devront s’achever à la fin du premier semestre 2017, sont estimés à un taux d’avancement de 70%, a-t-on encore appris.
B. Henine
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