Un programme d’extension du pistachier de l’Atlas vient d’être lancé à travers le parc national de Djebel Aïssa, dans la wilaya de Naâma, a-t-on appris de la Conservation des forêts de la wilaya.
Quelque 200 plants de pistachiers, un arbre qui s’adapte aux régions semi-arides, seront mis en terre à travers le parc de Djebel Aïssa, déjà riche en différentes espèces sylvicoles, dont le peuplier, le chêne et le cèdre, en vue de préserver cette région montagneuse des aléas naturels, dont l’érosion et les glissements de terrain, ont indiqué les responsables de la Conservation.
Celle-ci s’emploie à la concrétisation d’autres actions environnementales visant notamment la régénération du couvert végétal de cet espace montagneux de l’Atlas saharien, culminant à plus de 2 236 mètres d’altitude.
Le parc renferme une richesse végétale, sylvicole notamment, englobant plus de 90 espèces de plantes aromatiques et médicinales, ainsi qu’une faune et avifaune composée d’une quarantaine d’espèces d’oiseaux, dont le faucon, les chardonnerets, la perdrix, l’outarde et l’aigle, en plus d’autres animaux menacés d’extinction, a-t-on fait savoir. Le parc national de Djebel Aïssa revêt une importance particulière pour la Conservation des forêts qui s’attelle à la mobilisation de moyens nécessaires pour le préserver contre toute forme de dégradation, dont la pollution, le braconnage et les pâturages anarchiques, a-t-on souligné.
Toutefois, ces efforts se heurtent à la difficulté d’accès au parc, en l’absence de pistes, le retard dans la réalisation des postes de surveillance et d’observation, et le suivi des espèces végétales et animales dans le parc, selon la même source. Les brigades de la garde forestière œuvrent à la sensibilisation des citoyens riverains du parc sur la protection de cet espace par l’exploitation rationnelle des ressources naturelles sans porter atteinte aux aires sylvicoles et au milieu montagneux.
Les projets de développement rural intégrés ont également un impact sur le développement de la vie rurale par l’exploitation des ressources naturelles dans l’artisanat, tels que la vannerie et le tissage, exploitant la nappe alfatière, la laine et les peaux d’animaux.
Le parc de Djebel Aïssa est confronté aussi à des contraintes menaçant la richesse floristique et faunistique de la région et liées notamment à l’exploitation excessive des plantes, l’absence d’actions de rajeunissement des espèces végétales et à la rareté des campagnes de traitement phytosanitaire, a-t-on également déploré.
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