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11/04/2016

Tiaret : Un commerce des animaux florissant

 
Le commerce des animaux de compagnie a la côte à Tiaret. Devenu comme un phénomène de mode, «adopter un animal de compagnie vaut tous les sacrifices», reconnaît Bachir, rencontré dans une animalerie, la plus célèbre sur la place de Tiaret. 

Hamid, son propriétaire, avoue que le commerce est florissant, jusqu'à quatre cent mille dinars de chiffre d'affaires mensuel, mais «les temps sont durs», regrette-t-il. «Nos commandes restent en suspens pendant des mois chez nos fournisseurs dans les grandes villes, Alger et El Eulma notamment, à cause du coup de frein donné aux importations», nous explique Hamid. «Seuls les poissons nés et élevés en Algérie sont disponibles mais peu prisés par nos clients qui savent choisir leurs animaux», confie-t-il. 

Dans son animalerie, Hamid a de tout : des oiseaux de toutes espèces et couleurs, des poissons de toutes les tailles et couleurs, des perroquets gabonais et australiens, des hamsters, des caméléons, des chiens et chats, des fennecs et même des singes magot. Son animalerie, aménagée dans un garage, ne désemplit pas à longueur de journée.

«Grands et petits, des femmes surtout, visitent souvent mon magasin parce qu'ils trouvent ce dont ils ont besoin, surtout la nourriture de qualité pour chiens, chats, oiseaux et poissons», raconte Hamid, qui souhaite acquérir un plus grand local pour développer son commerce.

La passion des animaux

Amoureux des chiens, chats, rongeurs, reptiles, animaux du jardin, poissons ou oiseaux, Hamid a de quoi satisfaire toutes les envies et tous les budgets. Fort d'une expérience de 25 années, son animalerie offre une gamme complète de produits et services qui raviront aussi bien les compagnons à poils et à plumes que leurs maîtres.

Aux quatre coins de la ville de Tiaret et même dans certaines daïras et communes, comme Aïn-Bouchekif, des commerces d'animaux domestiques fleurissent, répondant à une demande de plus en plus importante.

Mais le coup de vis donné aux importations, et le blocage des conteneurs dans les ports depuis plusieurs mois, risquent bien de sonner le glas d'une profession qui commençait à bien se développer. 

par El-Houari Dilmi

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