L’histoire de Dda Mohand Oussalem Ould Ali est un peu particulière. Elle démontre, on ne peut plus clairement, les agissements d’un pouvoir qui oppose la forfaiture à la sagesse, le mensonge à la vérité et la manipulation au bon sens.
Le défunt Mohand Oussalem est natif du 17 janvier 1903 au village Tikidount des Ouacifs. Militant nationaliste depuis les années 1930 au sein de l’ENA, aux côtés d’Imache Amar, avant de rejoindre le PPA et ensuite FLN en 1954, le défunt est déchu de sa qualité d’ancien moudjahid à cause de son rôle durant la crise anti-berbériste de 1949, au sein du FFS de 1963, du 20 avril 1980 et son militantisme durant les années 1990 au sein de la militance démocratique.
Pour délit d’amazighité, ce grand maquisard est actuellement non-reconnu. Ses enfants et ses petits-enfants veulent rétablir la vérité. Après s’être formé au sein de l’ENA et du PPA, au sein de l’OCFLN, le défunt fut un chef de front, responsable financier et ravitailleur dans la Wilaya III historique. “En 1957, il fut activement recherché par le commandant du sous-quartier des Ouacifs, car il assura la collecte des fonds au FLN et fut principal membre du Front dans la région”, affirment ses proches.
Le défunt Mohand Oussalem est natif du 17 janvier 1903 au village Tikidount des Ouacifs. Militant nationaliste depuis les années 1930 au sein de l’ENA, aux côtés d’Imache Amar, avant de rejoindre le PPA et ensuite FLN en 1954, le défunt est déchu de sa qualité d’ancien moudjahid à cause de son rôle durant la crise anti-berbériste de 1949, au sein du FFS de 1963, du 20 avril 1980 et son militantisme durant les années 1990 au sein de la militance démocratique.
Pour délit d’amazighité, ce grand maquisard est actuellement non-reconnu. Ses enfants et ses petits-enfants veulent rétablir la vérité. Après s’être formé au sein de l’ENA et du PPA, au sein de l’OCFLN, le défunt fut un chef de front, responsable financier et ravitailleur dans la Wilaya III historique. “En 1957, il fut activement recherché par le commandant du sous-quartier des Ouacifs, car il assura la collecte des fonds au FLN et fut principal membre du Front dans la région”, affirment ses proches.
Après l’Indépendance, il rejoignit le FFS, alors en rébellion contre le nouveau régime dictatorial qui prenait forme sous Ben Bella. Il sera emprisonné du 28 juillet 1964 au 24 juin 1965 dans les geôles de Berrouaguia. Après sa sortie de prison, il continua son action militante au sein du FFS clandestin.
C’est par le biais de jeunes militants, comme Saïd Sadi, qu’il a gardé le contact avec le leader du Front, le défunt Hocine Aït Ahmed. Dda Mohand Oussalem fut aussi un acteur majeur de la crise dite des berbéristes en 1949.
Il fut très proche des principaux animateurs de ce courant au sein du parti, à l’image d’Ould Hamouda, Benaï Ouali et Mebarek Aït Menguellet. Selon son fils Amirouche, c’est en 1983 que l’Organisation nationale des moudjahidine (ONM) a décidé de le déchoir de sa qualité d’ancien maquisard, soit quelques années seulement après le soulèvement d’Avril 1980. “Le problème n’est toujours pas réglé”, regrette son fils, qui a rappelé que toutes les interpellations des différents ministres des Moudjahidine “furent sans résultats”.
Il a raconté que de son vivant, son défunt père a été reconnu, officiellement, comme moudjahid en 1968. Il a ajouté que durant les années 1930, alors qu’il travaillait à Sougueur, du côté de Tiaret, il fut emprisonné durant plusieurs semaines par les autorités coloniales “pour avoir dénoncé les agissements d’un militaire français qui faisait la loi à Sougueur”.
C’est par le biais de jeunes militants, comme Saïd Sadi, qu’il a gardé le contact avec le leader du Front, le défunt Hocine Aït Ahmed. Dda Mohand Oussalem fut aussi un acteur majeur de la crise dite des berbéristes en 1949.
Il fut très proche des principaux animateurs de ce courant au sein du parti, à l’image d’Ould Hamouda, Benaï Ouali et Mebarek Aït Menguellet. Selon son fils Amirouche, c’est en 1983 que l’Organisation nationale des moudjahidine (ONM) a décidé de le déchoir de sa qualité d’ancien maquisard, soit quelques années seulement après le soulèvement d’Avril 1980. “Le problème n’est toujours pas réglé”, regrette son fils, qui a rappelé que toutes les interpellations des différents ministres des Moudjahidine “furent sans résultats”.
Il a raconté que de son vivant, son défunt père a été reconnu, officiellement, comme moudjahid en 1968. Il a ajouté que durant les années 1930, alors qu’il travaillait à Sougueur, du côté de Tiaret, il fut emprisonné durant plusieurs semaines par les autorités coloniales “pour avoir dénoncé les agissements d’un militaire français qui faisait la loi à Sougueur”.
“C’était à partir des années 1920 qu’il avait forgé sa personnalité de militants politique”, souligne son fils, précisant que le militant qu’il était a eu son certificat d’études durant ces mêmes années. “Il avait rencontré Bachir El-Ibrahimi à Aflou pour une éventuelle adhésion des Oulémas à l’action du PPA”, a encore souligné son fils, qui se demande pour quelles raisons son père ne bénéficie pas de cette qualité qu’il a acquise grâce à son militantisme durant le plus clair de sa vie.
Dda Salem est décédé le 18 janvier 1994, sans voir l’immense bourde faite à son encontre corrigée par ceux qui détiennent le monopole de la légitimité historique.
Dda Salem est décédé le 18 janvier 1994, sans voir l’immense bourde faite à son encontre corrigée par ceux qui détiennent le monopole de la légitimité historique.
Mohamed Mouloudj
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