La capitale du Sersou, les organisateurs et ses fiers cavaliers ont su donner de la dimension à une manifestation haute en couleur.
Une manifestation devenue une tradition sans être institutionnalisée, mais appelée à s’élever aux attentes de beaucoup d’éleveurs. «La réussite de la présente édition l’a été de par son financement à hauteur de 99% par des sponsors privés», dira le commissaire du salon. Il y avait lors de cette fête populaire de la belle rime entre chevauchées fantastiques et baroud, le tout rappelant ce remugle si coutumier aux amoureux de l’équitation et de la fantasia. La clôture a été si populaire et conviviale que la grande waâda de Sidi Khaled, saint vénéré de la ville, a été organisée à l’intention de milliers de participants et d’hôtes de marque.
C’est à Tahar Hadjar, ministre de l’Enseignement supérieur et non moins enfant du bled, en marge d’une visite de travail à l’université Ibn Khaldoun, qu’a échu l’honneur, en compagnie des autorités locales dont M. Bentouati qui s’est beaucoup investi, de présider la cérémonie de clôture. Un beau et gracieux cheval barbe a été offert pour la circonstance au président de la République, Abdelaziz Bouteflika. «El Fel», produit du haras El Mesk du groupe Feghouli dont les chevaux ont raflé la mise dans les trois grands prix organisés à l’hippodrome Kaïd Ahmed. «Le cheval barbe El Fel, âgé de 3 ans, au beau pedigree avec sa robe grise est un produit noble qui se veut un cadeau pour encourager l’industrie du cheval», dira Ahmed Feghouli, patron du groupe GTF, un des sponsors majeurs de cet événement.
D’autres sponsors ont marqué de leur empreinte cette édition, à l’exemple de l’écurie Metidji dont le président du club équestre Emir Abdelkader Kamel, le président de la fédération équestre avec le précieux concours des institutions publiques dont le haras national Chaou-Chaoua, l’ONDEEC, la société des courses et l’APC. Alors que les clameurs se sont tues et les lampions éteints «sans incidents», dira le commissaire du salon, Benahmed Baghdad, «il est temps de songer à la professionnalisation de cette manifestation», ajoute notre interlocuteur qui semble regretter que certains des organisateurs ne l’aient pas suivi dans sa quête d’organiser une grande soirée artistique comme clou du salon. Peut-être lors de la 10e édition.
Fawzi Amellal
el watan
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire