Ils envahissent les caves et les alentours des cités, se faufilent même le jour dans les cages d’escaliers, et surtout représentent un danger permanent pour les habitants.
Les ensembles urbains n’ont jamais connu un tel envahissement de rats, d’après les familles qui attendent toujours des actions de dératisation susceptibles de freiner cette dangereuse prolifération.
La dernière campagne date de l’an dernier mais faute de produits ou de programmation, elle n’a pas été répétée, et donc, son effet aura été de courte durée. A en croire les déclarations faites hier par un responsable de l’APC, il s’avère que les produits commandés en décembre dernier ne seront réceptionnés par les magasins du service d’hygiène, que dans une dizaine, voire une quinzaine de jours.
Là aussi, les lourdeurs de l’administration aussi bien dans la passation des marchés que lors des attributions des enveloppes financières se répercutent négativement sur la vie des citoyens, surtout quand il s’agit de prendre en main des opérations rapides et immédiates, comme l’a regretté notre interlocuteur.
Le service d’hygiène de l’APC qui avait pourtant pris ses précautions à temps pour réceptionner les produits de dératisation, ne pourra lancer la campagne salvatrice que tard dans l’année, au moment où la prolifération s’aggrave, d’autant plus que « les ordures qui jonchent la majeure partie des quartiers des cités urbaines sont une véritable aubaine pour les rats et les insectes nuisibles ».
Dans un autre contexte, rappelons- le, même retard apporté dans le paiement des pécules pour les handicapés, dont les listes restent souvent bloquées pendant des semaines, voire des mois, toujours dans le lent processus de l’attribution financière dont souffre cette partie de la société. En 2016, une catégorie d’handicapés aura attendu plus de six mois pour qu’enfin l’inspection financière, après un contrôle le des plus rigoureux, donne enfin son feu vert pour le paiement.
A.L.
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