Désormais, l’opération « sevrage » du consommateur à faible revenu se continue avec l’inexplicable et vertigineuse hausse des prix de tous les produits alimentaires de première nécessité.
En effet, privés de viandes rouge et blanche en raison de la valse insoutenable de leurs prix, les ménages viennent de recevoir le Knock Out, non pas par le prix du mouton du Sacrifice de l’Aïd El Adha , mais simplement par le prix de l’oeuf qui affiche et dépasse souvent les 15 Da .
Ainsi, « on ne peut faire d’omelette sans casser d’oeufs, (ou sa tirelire) selon le proverbe. » Les oeufs, la seule source de protéine animale restait au consommateur est actuellement en voie de disparition. Sidération chez le citoyen lambda : Imaginez-vous en train de débourser 450 Da ou plus pour un plateau d’oeufs. « On ne les achète plus, nous ont répondu certains pères de familles rencontrés à travers certains points de vente des centres urbains de la wilaya. » Du côté des éleveurs comme d’habitude, on avance la diminution de la production de 30%, durant l’été et ce par crainte des maladies dues notamment à la hausse exceptionnelle des températures de cet été 2016. D’autre part, la hausse des charges pour les éleveurs est également évoquée comme argument de ces hausses qui ne cessent plus depuis quelques années chez nous. Mais, la liste de prétextes avancés ne convainc plus le consommateur quand tout le marché crache le feu.
S.M.
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