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9/07/2016

AIN KERMÈS ~ Tiaret ~ Les trottoirs, entre la propriété publique et l'abus du privés

Un particulier a tout bonnement clôturé le trottoir sur lequel donne sa bâtisse en travaux. Un ouvrier tente d’expliquer l’écart, avec humour, en évoquant les travaux engagés par son patron du moment. «Il est en train de construire, soit, mais ça représente un danger pour les piétons. 

Déjà que les gens ne sont pas à l’abri des accidents avec le trottoir et là on nous pousse carrément dans la rue», se plaint, pour sa part, cette passante qui a bien du mal à avancer avec un bébé dans les bras. 




Ce cas de squat des trottoirs n’est malheureusement pas exceptionnel à Tiaret, ou même dans toute la région de Ain kermès . La pratique est courante, notamment par des propriétaires de magasins, de supérettes, de cafés maures ou encore par des automobilistes qui se donnent le droit de se garer sur ces trottoirs normalement réservés aux piétons. 

Ce qui pousse les usagers à marcher en pleine chaussée, s’exposant quotidiennement au danger d’être heurté par une voiture ou une moto. 




A Ain kermès aussi les trottoirs sont envahis, si ce n’est par les commerçants, par les automobilistes. A vrais dire, ces derniers n’y trouvent aucune difficulté, surtout que ces trottoirs ne sont pas assez surélevés par rapport à la chaussée. 
Les fourgons qui desservent les villages Aïn skhouna, Sidi abd rahmane, Madena, Méderissa , Chehima, Aïn Dehab, Rosfa ,Méllakou et Frenda  se sont depuis des années habitué à stationner sur les trottoirs, à l’entrée de Ain kermès. 

D’autres occupent carrément les trottoirs du centre-ville sans que cela ne choque personne. A Ain kermès, un plan de circulation devient urgent. 
Il faudrait caser tous ces fourgons dans une station spécialement aménagée pour eux, afin de libérer, ne serait-ce que partiellement, les trottoirs.

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