Nombre total de pages vues

8/22/2016

Environnement : Cheptel en errance dans les cités

C’est vérifié !
En plus des poubelles éclatées , des décharges sauvages pour chaque quartier et des montagnes de gravats qui obstruent nos rues, les plus grands centres urbains de la wilaya Tiaret à l’exemple de Frenda , Sougueur, Ksar- Chellala , Aïn Dheb , Mellakou , Médrissa , Ain kermes …et bien d’autres se ruralisent avec la présence de troupeaux de cheptel : ovins , bovins , caprins et même équins en pâturage dans les cités. 
En effet, en ces lieux, matin et soir, le bétail, par troupeaux entiers, continue d’errer dans un tissu urbain qui ne peut que prendre des airs de campagne, au moment ou la priorité des pouvoirs publics vise l’amélioration du cadre de vie et environnemental. 



Combien fois, des automobilistes n’ont-ils pas été surpris par des troupeaux de cheptel sillonnant tranquillement les grandes artères de nos cités. 
Ces braves bêtes en errance après s’être, sustenté dans les bacs à ordures qui sont les auges d’étable de ce bétail des villes et abreuvé, sûrement, à l’eau provenant des innombrables fuites du réseau vétuste de l’ADE qui alimente des rigoles devenues petits marécages nauséabonds. Un véritable bouillon de culture parasitaire au 21ème siècle dans une société modernisée. 
Et dire que toutes les communes sont dotées d’un service d’hygiène chargé de faire respecter les lois de la République dans ce domaine comme dans tant d’autres .Ces troupeaux « cocktail » de cheptel qui errent dans les rues des villes ne devraient-ils pas être saisis et une amende signifiée à leur propriétaires ? 
Pourquoi que les élus ferment les yeux sur ces agissements qui ont transformé la majorité de nos bourgs en fermes géantes ?
 Des tas de fumier jonchent certaines rues à la longueur d’année mais personne ne s’en soucie. Le citoyen sait que ses plaintes auprès des services concernés n’ont aucun écho, alors mieux vaut ne pas s’attirer des ennuis avec ces untel qu’on hésite à dénoncer. La responsabilité des habitants est également engagée dans cette situation partagée par tous et qui perdure dans nos cités. 
Le danger, la saleté et les risques de maladies n’inquiètent donc pas ceux qui sont chargés de veiller à interdire, non seulement l’élevage, mais également toute errance de bétail dans le tissu urbain ? 
Peutêtre que la modernisation nous oblige à accepter certains nouveaux droits comme celui de transformer, aux dépens de toute une société, une ville en (grand) douar. Enfin, d’aucuns s’interrogent sur l’avenir d’une société où les lois sont adaptées à des fins d’intérêt personnel.

Aucun commentaire: