Hamadia (Tiaret) - Une première culture du safran a réussi
Cette culture, qui s’avère techniquement difficile et qui nécessite patience et persévérance, a permis à l’association «ADAM» de se procurer des semis.
L’ADAM (Association de développement de l’agriculture de montagne), nouvellement créée, a engagé une expérience pour la culture du safran (Crocus sativa) ou l’or rouge, dans la région de Hamadia.
Son président Lakhdar Chouikhi, technicien forestier, a exercé pendant 25 années au niveau des massifs forestiers de l’Ouarsenis, «Melaab» et «djebel Nador» en qualité de chef de projet à l’ex-ONTF. Exerçant dans une entreprise privée dans le domaine horticole (fleurs et plants d’ornement), arboricole (plantation fruitière) et pépinières, il s’occupe actuellement des aménagements des espaces verts.
Cette culture, qui s’avère techniquement difficile et qui nécessite patience et persévérance, a permis au président de l’association «ADAM», en collaboration avec son ami horticulteur et pépiniériste, de se procurer des semis (bulbes): 10.000 unités qui représentent 70 kg.
Mis sous terre au mois de juillet, le résultat s’est avéré bon en dépit d’un climat semi-aride, une terre sablonneuse, le calcaire.
Plante aromatique
«ADAM» se consacrera, à l’avenir, dans le cadre de son programme de travail, à l’intensification de cette plante aromatique, condimentaire et thérapeutique et en même temps création des coopératives de jeunes par l’organisation avec les pouvoirs publics de journées d’études pour la vulgarisation de cette fleur (Crocus sativa).
En plus des stigmates de safran, on pourrait bénéficier aussi de semis (bulbes) qui se multiplient chaque année après la récolte. Ce bulbe sera adapté à la région et ne sera plus importé.
À l’instar de ce travail, l’association compte aussi organiser des journées d’études autour des végétaux tels que la figue de barbarie (El hendi).
Les vertus du fruit, raquette et la graine (extrait d’huile de la graine utilisée en cosmétique, de loin meilleure que l’huile d’argan mondialement connue), ne sont plus à démontrer.
L’association «ADAM», composée de membres pluridisciplinaires dans le domaine du développement rural envisage ainsi de créer une dynamique avec les pouvoirs publics sur le plan écologique, socioéconomique et éco-touristique.
Fawzi Amellal
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