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4/01/2016

Réhabilitation des espaces verts : la wilaya forme des agents en jardinage

Quand on veut améliorer des prestations, il existe toujours des idées innovantes qui sont à l’origine de cette mutation qualitative, si toutefois seront bannies les pensées léthargiques, non pas des personnes lambda en premier, mais des responsables au niveau des niveaux décisionnels et exécutifs, qui affichent des réticences et peu d’entrain à changer et qui demeurent indolents quand ces idées viennent de gens simples et épris d’une mutation collective. Depuis peu c’est le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales qui parle des places publiques, des jardins et des espaces verts, se trouvant dans une situation lamentable et qu’il faut à tout prix réhabiliter. Ceux qui ont songé à cette réflexion l’ont bien pensée car ils sont partis du point où les choses nécessitent véritablement un changement et un rajeunissement de la main-d’œuvre qualifiée dans le domaine des aménagements, de la réhabilitation et de l’urbanisme. Oui, ils ont tout d’abord pensé à la formation des agents des collectivités locales et de la direction de l’animation locale (DAL). Ainsi, une convention, cadre a été signée entre, d’une part, la wilaya représentée par la DAL, et la direction de la formation et de l’enseignement professionnels d’autre part. En effet, le premier jet consiste à former 21 agents communaux dans le domaine du jardinage, de l’amélioration urbaine des espaces verts et autres censés être utilisés par la population au niveau des cités et des quartiers. Même si la formation n’est pas payante pour un début, puisqu’il s’agit des besoins pressants pour les collectivités locales, l’expérience en elle même constitue un pas décisif qualitatif et très significatif car elle peut être élargie à d’autres formations clés appelées à améliorer le cadre de vie du citoyen. Aujourd’hui on est tous d’accord que les ordures, la prolifération des décharges sauvages au niveau des cités, le laisser aller caractérisé du citoyen sont des maux sociaux qui rendent les collectivités locales dans l’incapacité d’agir pour manque de moyens adéquats et suffisants. Les collectivités locales ne doivent pas lésiner sur les moyens humains et matériels quand il s’agit du cadre de vie à préserver, réhabiliter et améliorer. Voilà un domaine d’activité assez sensible et très délicat qu’il faut à tout prix songer à prendre en charge d’une manière idoine et sans tarder.
Le problème est connu, c’est le leitmotiv pour toute autorité désignée à la tête d’un secteur donné. Le ministère de l’Intérieur va-t-il écouter les élus locaux et les responsables qui ont mis l’accent sur cette problématique d’intérêt communautaire ?
Boualem Belhadri

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