Depuis
quelques années, vivre à Tiaret-ville est devenu insoutenable.
Partout, la
vie dans cette cité moderne perd de plus en plus de son charme: les
embouteillages, les encombrements, les manœuvres ou plutôt les « cascades »
contrairement aux règles de conduite, l’inobservation des règles d’hygiène publique
par le dépôt anarchique des immondices et le squat des trottoirs non seulement
par les commerçants mais également par les automobilistes zélés qui osent
stationner comme bon leur semble.
Ajoutant à
cela, l’élevage d’animaux domestiques de toutes les espèces, l’incivisme se
propage presque partout pour signifier que les responsabilités sont partagées
par tous. Par exemple, certains « nouveaux » citadins venus généralement de
zones déshéritées, malheureusement nombreux, font preuve d’incivisme et se comportent
dans une cité de la même manière qu’en zone rurale. Ils stationnent leurs
voitures n’importe comment et n’importe où, faisant fi de la signalisation
routière refusant carrément de se conformer aux prescriptions du code de la
route.
D’autre
part, dans presque tous les grands centres urbains de la wilaya, le squat des
trottoirs et des placettes publiques , devenu désormais un comportement moderne
, oblige les piétons à emprunter la chaussée gênant ainsi la circulation déjà
perturbée par les feux tricolores installés, hors normes, dans certains
endroits .
Toute cette
anarchie qui dévalorise la cité et ses habitants grandit d’un jour à l’autre
malgré le déploiement, en grand nombre, des agents de la sureté nationale pour
la régulation de la circulation et la rendre plus fluide devient alors inutile
en l’absence d’un plan de circulation fiable et étudié selon la conjoncture et
les besoins de la ville ce qui engendre l’anarchie qui y règne en maitre ;
l’affaire n’est donc plus une affaire de pouvoirs publics mais qui incombe en
premier lieu au citadin.
Autre
exemple pour illustrer cette situation d’anarchie : les véhicules de transport
urbain de voyageurs toujours aussi insalubres mais surchargés, sillonnent la
ville comme bon leur semble à tel point que les itinéraires ne sont pas
respectés et les arrêts sont faits selon l’humeur des chauffeurs.
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