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12/25/2015

TIARET : L’ANARCHIE ET L’INCIVISME, MAÎTRES DES LIEUX:La ville suffoque

Depuis quelques années, vivre à Tiaret-ville est devenu insoutenable.
Partout, la vie dans cette cité moderne perd de plus en plus de son charme: les embouteillages, les encombrements, les manœuvres ou plutôt les « cascades » contrairement aux règles de conduite, l’inobservation des règles d’hygiène publique par le dépôt anarchique des immondices et le squat des trottoirs non seulement par les commerçants mais également par les automobilistes zélés qui osent stationner comme bon leur semble.
Ajoutant à cela, l’élevage d’animaux domestiques de toutes les espèces, l’incivisme se propage presque partout pour signifier que les responsabilités sont partagées par tous. Par exemple, certains « nouveaux » citadins venus généralement de zones déshéritées, malheureusement nombreux, font preuve d’incivisme et se comportent dans une cité de la même manière qu’en zone rurale. Ils stationnent leurs voitures n’importe comment et n’importe où, faisant fi de la signalisation routière refusant carrément de se conformer aux prescriptions du code de la route.
D’autre part, dans presque tous les grands centres urbains de la wilaya, le squat des trottoirs et des placettes publiques , devenu désormais un comportement moderne , oblige les piétons à emprunter la chaussée gênant ainsi la circulation déjà perturbée par les feux tricolores installés, hors normes, dans certains endroits .
Toute cette anarchie qui dévalorise la cité et ses habitants grandit d’un jour à l’autre malgré le déploiement, en grand nombre, des agents de la sureté nationale pour la régulation de la circulation et la rendre plus fluide devient alors inutile en l’absence d’un plan de circulation fiable et étudié selon la conjoncture et les besoins de la ville ce qui engendre l’anarchie qui y règne en maitre ; l’affaire n’est donc plus une affaire de pouvoirs publics mais qui incombe en premier lieu au citadin.

Autre exemple pour illustrer cette situation d’anarchie : les véhicules de transport urbain de voyageurs toujours aussi insalubres mais surchargés, sillonnent la ville comme bon leur semble à tel point que les itinéraires ne sont pas respectés et les arrêts sont faits selon l’humeur des chauffeurs. 

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