Des grottes de « Oued Saïda » et de « Tifrit », aux ruines du camp romain « Tamazouine », en passant par les ruines de Tafrent ou Maâta, pour ne citer que ces quelques exemples, la région n’a pas fini de livrer tous ses secrets.
La grotte de l’Homme
A l’instar des autres villes algériennes, situées le long du Plateau Tellien et qui ont des grottes millénaires, la ville de Saïda possède aussi quelques-uns de ces abris creusés dans les flancs des montagnes par les éléments naturels, au fil des millénaires. Considérée comme l’une des plus anciennes, la Grotte de l’homme a été découverte en 1891. Située sur la rive gauche de l’Oued Saïda, elle est constituée de couloirs et de chambres. Selon les archéologues, l’homme y aurait vécu aux alentours de 5000 ans av. J.-C. Sur place, des pierres taillées, des outils, des instruments de chasse ainsi que des ossements ont été retrouvés, témoignant d’une présence humaine remontant jusqu’au Paléolithique moyen.
Non loin de là, à quelque 25 km à l’est de la wilaya de Saïda, à Tiffrit, dans la commune d’Aïn Soltan, une autre grotte remontant au néolithique laisse croire qu’elle aurait servi de lieu de sépulture. D’autres grottes, situées dans des lieux plus escarpés, ont également accueilli une présence humaine, ancêtre des Berbères.
Cependant, la région n’a pas été rendu célèbre uniquement par la présence de ce site mais aussi, en raison de la découverte d’autres sites préhistoriques dont des gravures rupestres, traduisant des scènes de vie de l’époque et nous livrant quelques informations sur cette période. On y compte, par ailleurs, un gros bourg fortifié, datant de l’époque romaine.
Non loin de là, à quelque 25 km à l’est de la wilaya de Saïda, à Tiffrit, dans la commune d’Aïn Soltan, une autre grotte remontant au néolithique laisse croire qu’elle aurait servi de lieu de sépulture. D’autres grottes, situées dans des lieux plus escarpés, ont également accueilli une présence humaine, ancêtre des Berbères.
Cependant, la région n’a pas été rendu célèbre uniquement par la présence de ce site mais aussi, en raison de la découverte d’autres sites préhistoriques dont des gravures rupestres, traduisant des scènes de vie de l’époque et nous livrant quelques informations sur cette période. On y compte, par ailleurs, un gros bourg fortifié, datant de l’époque romaine.
Les autres sites historiques
Dans la localité de Tidernatine, aux environs de Saïda, ce sont des ruines berbères qui ont été mises au jour, comme cette muraille, d’une épaisseur de 1.40m, en pierre sèche, non taillée et qui aurait servi de refuge. D’autres vestiges berbères ont été retrouvés du côté de Tafrent et il s’agit d’un village avec une enceinte.
Concernant les vestiges de Maâta, ils s’étendent sur une superficie de 4 hectares et remontent à l’époque romaine. Idem pour le campement militaire romain de « Timziouine », sis dans la daïra de Youb (Saida) et qui fut, à l’époque de l’empereur romain Septime Sevre, un des camps permanents de la frontière de Maurétanie. Le site est entouré d’une double enceinte, ainsi que de ruines d’un important bâtiment qui pourrait s’agir d’un temple ou de bains thermaux. Vers le bas, ont été retrouvés des restes de construction en pierres de taille en forme de réservoir. S’étendant sur une superficie de 10 ha, ce site a été fouillé pour la première fois en 1886 ; ces premières recherches ont permis la mise au jour de dizaines de pièces de monnaie et d’autres objets usuels d’époque.
Il est à noter que la région de Saïda est une région très riche par ses vestiges et ses sites historiques et préhistoriques. Certains ont d’ailleurs été classés par le ministère de la Culture comme biens culturels, ce qui permet de dégager des enveloppes financières pour leur restauration et leur préservation.
Hassina Amrouni
Concernant les vestiges de Maâta, ils s’étendent sur une superficie de 4 hectares et remontent à l’époque romaine. Idem pour le campement militaire romain de « Timziouine », sis dans la daïra de Youb (Saida) et qui fut, à l’époque de l’empereur romain Septime Sevre, un des camps permanents de la frontière de Maurétanie. Le site est entouré d’une double enceinte, ainsi que de ruines d’un important bâtiment qui pourrait s’agir d’un temple ou de bains thermaux. Vers le bas, ont été retrouvés des restes de construction en pierres de taille en forme de réservoir. S’étendant sur une superficie de 10 ha, ce site a été fouillé pour la première fois en 1886 ; ces premières recherches ont permis la mise au jour de dizaines de pièces de monnaie et d’autres objets usuels d’époque.
Il est à noter que la région de Saïda est une région très riche par ses vestiges et ses sites historiques et préhistoriques. Certains ont d’ailleurs été classés par le ministère de la Culture comme biens culturels, ce qui permet de dégager des enveloppes financières pour leur restauration et leur préservation.
Hassina Amrouni
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