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7/03/2014

TIARET :l'industrie, une histoire

Le nombre d'investissements qu'a connu Tiaret à l'instar de tout le pays a été un boom durant les années soixante-dix. malgré les choix qui peuvent être discuter bien sur. une usine de véhicule industrielle aurait pu être celle de machine agricole, en adequarion avec la vocation agricole, mais dire que c'est un mauvais choix d'avoir implanter des usines dans la région l'aura surement enclavé dans sa pauvreté à l'image de ce qui lui arrive actuellement. certes les choix faits durant cette période avaient plus le caractère lié au développement social et diffèrent de ce que nous vivons en ce 21ème siècle, mais n'empêche que des investissements répondant aux caractéristiques agro-pastorales sont très souhaitables pour la résorption du chômage d'une part et le développement économique d'autre part. malheureusement  ce qui est arrivé depuis les reformes économiques des années 80 est tout autre, le secteur le plus en vue reste le céréalier sans détour, d'ailleurs le colonialisme a investi gros dans ce domaine le docks sur la route de Ain Bouchekif est impressionnant comme bâtisse déjà, les grands moulins (pellegrin...) au nombre de 04 en plein ville et un mega parc sur la route de Frenda qui s'est travesti en partie à une salle des fêtes. pour revenir à ces moulins qui tombent en ruine, tenez-vous bien, vers la fin des années 80, ont été rénové totalement avec l'argent de l'etat "il faut bien le préciser", des équipements flambants neufs, cédé à des privés et le résultat; fermeture l'un après l'autre. l'autre exemple, le plus frappant d'ailleurs est celui de Mahdia un complexe produisant des pâtes de haute qualité aussi cédé au nom de la privatisation, Ce qui s'inscrit dans la logique de la rentabilité et de l'apport financier privé pour une meilleure compétitivité. L'effet inverse est arrivé, tout le monde connaît l'issue désastreux de ces unités de production. venir dire que le capital privé est un plus pour l'économie, le terrain et la réalité ont prouvé le contraire et l'impact sur la vie économique de la région est visible sauf pour celui qui ne veut l'admettre pour ne citer que ce domaine, les autres unités : textile, cuir , la tannerie, la briqueterie, la fameuse Fatia. ça doit donner à réfléchir à chacun de nous.
Il n'est jamais trop tard pour bien faire. le réinvestissement et renouvellement des outils de production pout les sites qui ont été préservé tel la SONITEX, la SEMPAC, le projet d'automobile, et la majorité des entreprises du bâtiment et dérivés la briqueterie entre autre ou plus récemment le projet de la raffinerie, ils pourront redonner une vie economique à toute la region. Par contre la volonté et les résistances des collectifs de travailleurs a permis à certaines entreprises de se ressaisir et continuer à vivre normalement avec des difficultés et par conséquence faire vivre et même voir des travailleurs atteindre l’âge de partir en retraire. Ce manque à gagner en matière de main d’œuvres risque de ne jamais être rattraper du simple fait que les mécanismes de soutien à l'emploi "CNAC, ANSEJ et ANGEM "  restent insignifiants par rapport à la demande du marché du travail, ajoute à cela que les metiers ne s'acquierent que dans le milieu industriel (electricité, chaudronnerie, mecanique, charpentier...) dans cette meme logique impliquer pleinement le secteur privé cette somme d'effort ne sera que benefique pour l'avenir de la region, car l'agriculture est loin de pouvoir répondre à ce besoin vital pour une société composée essentiellement de jeunes, qu'ils soient diplômes ou formé professionnellement cela reste un sujet qui a besoin d'une vision intégrée aux caractéristiques de la région. Une réelle dynamique profitera à tout ce monde guetté par le petit banditisme, la harga, et surtout la perte d'une énergie inégalée de ce jeunesse.


A.A Tiaret


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