Le cheptel ovin occupe une place importante dans l'économie nationale de l'Algérie. Son effectif est estimé à 18 200 000 têtes, et représente 65 % du cheptel national en UGB (ovin, bovin et caprin). Néanmoins la productivité par brebis reste faible (0,5 à 0,6 agneau). Les moutons se localisent à plus de 60 % dans les régions steppiques et fourniraient travail et revenu à pas moins de 100 000 familles (propriétaires, bergers, salariés ou associés), soit environ 700 000 personnes. Les ovins sont utilisés pour la production de viande, dont le prix est tributaire des aléas climatiques, des disponibilités alimentaires chez les éleveurs et de certaines circonstances religieuses (Ramadan et fête de l'Aïd El Kébir). La laine, dont la quantité produite échappe à tout contrôle, est utilisée pour la fabrication des tentes pour les nomades, la confection de matelas, certains habits typiques.
Il n'y a pas de système d'engraissement à proprement parler. Les animaux vivent en troupeaux et les ventes se font suivant les besoins des éleveurs, en général sur des marchés importants comme Trezel, la Gouhat… Pour la fête de l'Aïd el Kébir (fête religieuse mobile), un système d'engraissement est mis en place. Les mâles sont engraissés durant 2 à 4 mois à base de concentré d'orge et de maïs, soit chez l'éleveur lui- même, soit chez les engraisseurs, soit chez des personnes qui se transforment en engraisseurs uniquement pour cette fête. Le rendement carcasse est de 45 % en viande, le gras est négligeable, le consommateur algérien refuse la viande trop grasse.
Le marché est caractérisé par trois aspects fondamentaux : une fluctuation saisonnière liée aux disponibilités alimentaires : les éleveurs ont tendance à garder le maximum de leurs animaux pendant la période où l'herbe est abondante et à brader le maximum de leurs animaux en cas de déficit alimentaire. Une fluctuation liée au mois de ramadan où la consommation de viande est élevée et une fluctuation liée à la fête de l'Aïd El Kébir où chaque cellule familiale algérienne procède à l'abattage d'un mouton, ainsi que toutes les fêtes (mariages, retour de La Mecque, circoncision) qui nécessitent l'abattage d'ovins mâles ou femelles.
Système d'engraissement
Enfin, le lait est simplement utilisé pour la consommation familiale, le surplus étant destiné à la production de beurre, mais sans aucun circuit de commercialisation. Il offre beaucoup d'intérêt pour la fabrication de fromage, mais s'il n'y a aucune industrie de lait de brebis en Algérie, quelques investisseurs privés étudient actuellement la faisabilité.Il n'y a pas de système d'engraissement à proprement parler. Les animaux vivent en troupeaux et les ventes se font suivant les besoins des éleveurs, en général sur des marchés importants comme Trezel, la Gouhat… Pour la fête de l'Aïd el Kébir (fête religieuse mobile), un système d'engraissement est mis en place. Les mâles sont engraissés durant 2 à 4 mois à base de concentré d'orge et de maïs, soit chez l'éleveur lui- même, soit chez les engraisseurs, soit chez des personnes qui se transforment en engraisseurs uniquement pour cette fête. Le rendement carcasse est de 45 % en viande, le gras est négligeable, le consommateur algérien refuse la viande trop grasse.
Le marché est caractérisé par trois aspects fondamentaux : une fluctuation saisonnière liée aux disponibilités alimentaires : les éleveurs ont tendance à garder le maximum de leurs animaux pendant la période où l'herbe est abondante et à brader le maximum de leurs animaux en cas de déficit alimentaire. Une fluctuation liée au mois de ramadan où la consommation de viande est élevée et une fluctuation liée à la fête de l'Aïd El Kébir où chaque cellule familiale algérienne procède à l'abattage d'un mouton, ainsi que toutes les fêtes (mariages, retour de La Mecque, circoncision) qui nécessitent l'abattage d'ovins mâles ou femelles.
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