Le cheval Barbe une des plus anciennes races du monde. Il était jusqu’à présent bien établi que le cheval était absent dans la préhistoire de l’Amazighie. Celui-ci n’aurait été introduit que dans le deuxième millénaire avant J-C, mais des recherches menées dans le Tassili établissent que des ossements d’espèce chevaline trouvés dans les gisements datent de 4000 ans et plus.
En tous cas, en Amazighie, le cheval fait partie intégrante de la vie de l’homme, dans toute son histoire.
Il est magistralement représenté sur les gravures rupestres de l’Ahaggar et du Tassili.
Il est à l’origine de nombreuses créations littéraires et artistiques.
- Nous serons, te dis-je, portés sur un cheval habitué aux courses nocturnes, un cheval de race amazighe, aux flans sveltes comme un loup de Gada, un cheval qui presse sa course rapide, dont on voit les flancs ruisseler de sueur. » (ImrulKaïs, poète Arabe d’avant l’Islam) Le cheval amazigh Barbe est une race aux qualités exceptionnelles.
A l’époque romaine, les empereurs envoyaient chercher au royaume de Carthage ces fameux guerriers et leurs chevaux pour grossir les rangs de leur cavalerie pour envahir les Gaules et l’Europe.
La robustesse, l’endurance, la rusticité, la sobriété et ses qualités sportives faisaient déjà la réputation du cheval Amazigh. Mais ce sont ses qualités psychiques, ses facultés exceptionnelles d’assimilation et de compréhension de ce que l’on veut obtenir de lui qui déjà à cette époque faisaient la différence entre cette race et les autres. Strabon (58 avant J-C 25 après J-C) rapporte dans ses écrits de quelle manière les cavaliers amazighs de l’Amazighie montaient leurs chevaux « sans frein », c’est-à-dire sans harnachement, sans rênes, sans mors, ce qui est remarquable.
Les Arabes qui, venus d’Orient, durant leur conquête de l’Amazighie au VIIe siècle s’en servirent laissant parfois sur place les quelques chevaux arabes qui leur restaient. Sous la bannière de l’Islam, les Amazighs exporteront leurs nobles et robustes montures jusqu’en Espagne, après la conquête de ce Pays européen par les soldats de TariqUziyad. Même le Camarguais - aussi très réputé - est un descendant du cheval amazigh (ce qui explique sans doute sa réputation), laissé pendant la conquête de la France le long de la vallée du Rhône. Les Rois de France, les célèbres écuyers Antoine et Pluvinel, Robichon et Guerinière au siècle suivant chantèrent les louanges du cheval amazigh dit Barbe qui était pour eux le meilleur cheval de dressage.
Le cheval amazigh Barbe est un patrimoine équin ancestral. Son utilisation est un rouage non négligeable de l’économie nationale. Il est une valeur sûre à l’exportation. Il reste, incontestablement, un élément important de raffermissement de notre identité culturelle. Partout en Amazighie d’une manière générale, au Maroc et en Algérie d’une manière particulière, le cheval amazigh est omniprésent, fut de tous les combats, de Massinissa aux glorieux moudjahidine, de toutes les conquêtes, de toutes les peines. « Pendant le long règne de Massinissa…, le cheval participa grandement au développement agricole du royaume, à la croissance des villes, à l’élargissement des relations commerciales. » écrit-on dans Le grand livre du cheval en Algérie. Partenaire de combats, compagnon de travail, le cheval Barbe qui est à la source même du cheptel équin algérien, fut de toutes les étapes historiques du pays, les marquant de son empreinte culturelle et sociologique.
Les armées napoléoniennes utilisèrent également le cheval amazigh. Les régiments de Spahis français étaient pourvus exclusivement de chevaux amazighs.Pendant la dernière Guerre mondiale, un régiment allemand monté sur des chevaux amazighsréquisitionnés par le maréchal Rommel en Tunisie est même allé dans des conditions très difficiles jusqu’à Moscou.
Aucun autre cheval pendant ce raid, n’a pu soutenir la comparaison avec le cheval amazigh...
(Extrait de : Revue Abc Amazigh n°38, et de Abc Amazigh : une expérience éditoriale en Algérie », volume 2, livre édité en France par L’Harmattan.)
Amazighement vôtre,
Il est magistralement représenté sur les gravures rupestres de l’Ahaggar et du Tassili.
Il est à l’origine de nombreuses créations littéraires et artistiques.
- Nous serons, te dis-je, portés sur un cheval habitué aux courses nocturnes, un cheval de race amazighe, aux flans sveltes comme un loup de Gada, un cheval qui presse sa course rapide, dont on voit les flancs ruisseler de sueur. » (ImrulKaïs, poète Arabe d’avant l’Islam) Le cheval amazigh Barbe est une race aux qualités exceptionnelles.
A l’époque romaine, les empereurs envoyaient chercher au royaume de Carthage ces fameux guerriers et leurs chevaux pour grossir les rangs de leur cavalerie pour envahir les Gaules et l’Europe.
La robustesse, l’endurance, la rusticité, la sobriété et ses qualités sportives faisaient déjà la réputation du cheval Amazigh. Mais ce sont ses qualités psychiques, ses facultés exceptionnelles d’assimilation et de compréhension de ce que l’on veut obtenir de lui qui déjà à cette époque faisaient la différence entre cette race et les autres. Strabon (58 avant J-C 25 après J-C) rapporte dans ses écrits de quelle manière les cavaliers amazighs de l’Amazighie montaient leurs chevaux « sans frein », c’est-à-dire sans harnachement, sans rênes, sans mors, ce qui est remarquable.
Les Arabes qui, venus d’Orient, durant leur conquête de l’Amazighie au VIIe siècle s’en servirent laissant parfois sur place les quelques chevaux arabes qui leur restaient. Sous la bannière de l’Islam, les Amazighs exporteront leurs nobles et robustes montures jusqu’en Espagne, après la conquête de ce Pays européen par les soldats de TariqUziyad. Même le Camarguais - aussi très réputé - est un descendant du cheval amazigh (ce qui explique sans doute sa réputation), laissé pendant la conquête de la France le long de la vallée du Rhône. Les Rois de France, les célèbres écuyers Antoine et Pluvinel, Robichon et Guerinière au siècle suivant chantèrent les louanges du cheval amazigh dit Barbe qui était pour eux le meilleur cheval de dressage.
Le cheval amazigh Barbe est un patrimoine équin ancestral. Son utilisation est un rouage non négligeable de l’économie nationale. Il est une valeur sûre à l’exportation. Il reste, incontestablement, un élément important de raffermissement de notre identité culturelle. Partout en Amazighie d’une manière générale, au Maroc et en Algérie d’une manière particulière, le cheval amazigh est omniprésent, fut de tous les combats, de Massinissa aux glorieux moudjahidine, de toutes les conquêtes, de toutes les peines. « Pendant le long règne de Massinissa…, le cheval participa grandement au développement agricole du royaume, à la croissance des villes, à l’élargissement des relations commerciales. » écrit-on dans Le grand livre du cheval en Algérie. Partenaire de combats, compagnon de travail, le cheval Barbe qui est à la source même du cheptel équin algérien, fut de toutes les étapes historiques du pays, les marquant de son empreinte culturelle et sociologique.
Les armées napoléoniennes utilisèrent également le cheval amazigh. Les régiments de Spahis français étaient pourvus exclusivement de chevaux amazighs.Pendant la dernière Guerre mondiale, un régiment allemand monté sur des chevaux amazighsréquisitionnés par le maréchal Rommel en Tunisie est même allé dans des conditions très difficiles jusqu’à Moscou.
Aucun autre cheval pendant ce raid, n’a pu soutenir la comparaison avec le cheval amazigh...
(Extrait de : Revue Abc Amazigh n°38, et de Abc Amazigh : une expérience éditoriale en Algérie », volume 2, livre édité en France par L’Harmattan.)
Amazighement vôtre,
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